Sur Jean Michel BASQUIAT, 1960-1988, ce peintre américain qui a poussé à New York, avant de s'y éteindre, et dont l'exposition se termine fin janvier 2011 au MAM (Musée d'Art Moderne) de la Ville de Paris, , j'ai eu l'occasion de voir 3 mises en scène:
- le film de 1996-97 de Julian Schnabel, vu début des années 2000 http://fr.wikipedia.org/wiki/Basquiat_(film) avec pas mal d'acteurs connus (Bowie, Del Toro, Hopper, Oldman, etc) donnait de lui une image aérienne et enfantine, légère et rêveuse
- l'exposition au MAM, vue juste avant Noël, est plus chargée de sens et de contenu, plus sombre par certains côtés: sont ce des masques ou des crânes représentés? Par ailleurs, son utilisation importante des mots, des thèmes, des illustrations sur certaines de ses toiles m'a fait beaucoup pensé aux mind maps , ou schémas heuristiques, mis en valeur par Tony Busan comme moyen de réunir ses idées, de mémoriser, de construire sa pensée http://www.mam.paris.fr/fr/expositions/basquiat
- et http://mam.paris.fr/sites/default/files/Internet%20_DP_Basquiat_MAMVP_0_0.pdf plus pour les visuels http://mam.paris.fr/sites/default/files/2307_Liste%20des%20visuels%20pour%20la%20presse_Basquiat_MAMVP_0.pdf
- le documentaire de 2010 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Basquiat:_The_Radiant_Child et http://www.imdb.fr/title/tt1568335/combined de Tamra Davis, vu de retour d'Egypte, dans l'avion, montre plus sa vie de bohème, son ascension, sa chute, ses ambitions de jeune Noir américain, se frottant au monde de l'art Blanc plus âgé, classique, américain et fortuné; d'artiste qui donne sans compter mais qui se fait piéger par les profiteurs, d'artiste sûr de lui mais déstabilisé par le comportement d'autrui.
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