Intéressant documentaire sur les guides livres de voyage, dont Le Petit Futé, le Guide du Routard et autres, et des sites en ligne. On constate, une fois de plus, que ces guides facilitent la vie mais, pour certains ne sont pas mis à jour tous les ans, malgré la mention sur la couverture, tandis que d'autres sont "subventionnés" pour se rendre et voyager à peu de frais dans certains pays peu visités.
Dans les 2 cas, des impasses sur certaines mises à jour ou vérifications. Pour les Editeurs, il faut "tenir" dans le budget (d'enquête) et le timing alloués à un titre, d'où certains compromis ou compromissions.
Un intervenant ayant enquêté sur le sujet signale que ces Maisons ne peuvent pas tout contrôler avec les effectifs (réels) qu'elles annoncent. Les guides pays les plus fiables le seront sur les destinations à plus fort tirage / les plus visitées.
Assez fort aussi les minutes sur Trip Advisor: des contrôles informatiques pour éviter le "bourrage des urnes" en termes de (bonne) évaluation d'un hôtel par les amis du propriétaire.
Mais Trip Advisor est filiale d'Expedia qui oriente vers ses sites de réservation en ligne (cases à cocher pour réserver une chambre dans l'hôtel sélectionné) et "occulte" parfois les hôtels notés par trip advisor, mais non référencés sur ses sites ("pas de chambre disponible", alors que l'hôtel est quasiment vide)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Expedia http://www.expediainc.com/ sites: expedia.com, hotels.com venere.com et long partenariat avec SNCF (a priori encore actuel) dans voyages-sncf.com pour la partie hors trains.
Une raison supplémentaire pour recouper les informations (même s'il y a "copiage" d'une source à l'autre) et savoir sortir de temps en temps des indications des guides en se fiant aussi à son intuition et à son expérience. Dans plusieurs occasions, il faut savoir décider par soi-même et sortir des sentiers des guides et sites.
La montée en puissance des solutions internet et/ou smartphones favorise la "customization"/ adaptation à ses attentes et les mises à jour. Avis personnel: un bon complément, mais souvent pas un substitut quand on n'est pas dans son pays (couverture, coût, accessibilité, etc.).
http://documentaires.france5.fr/documentaires/la-face-cachee-des-guides-de-voyages
lundi 21 mars 2011
dimanche 20 mars 2011
Angola sans -gate, figures de pouvoir et de pouvoirs
Le Musée Dapper, à côté de Victor Hugo dans 75116 Paris, nous fait découvrir jusqu'en juillet 2011 un autre pan de l'art noir-africain. Cette fois-ci c'est l'Angola. http://www.dapper.com.fr/
Il y a moins d'oeuvres spectaculaires qu'à d'autres occasions, mais peut-être plus de finesse dans les objets représentés, symboles du pouvoir (politique) tels que sceptres, sièges, armes d'apparat, et des pouvoirs (rites d'initiation, magie, etc.) tels que masques, statuettes, etc. de plusieurs ethnies.
Une approche autre de ce pays, plus connu en France pour son pétrole, ses rébellions et guerres, ses affaires.
Il y a moins d'oeuvres spectaculaires qu'à d'autres occasions, mais peut-être plus de finesse dans les objets représentés, symboles du pouvoir (politique) tels que sceptres, sièges, armes d'apparat, et des pouvoirs (rites d'initiation, magie, etc.) tels que masques, statuettes, etc. de plusieurs ethnies.
Une approche autre de ce pays, plus connu en France pour son pétrole, ses rébellions et guerres, ses affaires.
samedi 12 mars 2011
Russie: un soir au musée
Intéressante émission diffusée jeudi 10 mars sur France 5, sur art, business et pouvoir du temps des Romanov, un peu au début du 20e siècle, et surtout à notre époque:
notamment un documentaire tournée à Moscou et Saint Petersbourg
http://www.pluzz.fr/un-soir-au-musee----la-pinacotheque-2011-03-10-22h15.html
la présentation de l'émission: http://television.telerama.fr/tele/magazine/un-soir-au-musee,4059013,emission23474391.php
notamment un documentaire tournée à Moscou et Saint Petersbourg
http://www.pluzz.fr/un-soir-au-musee----la-pinacotheque-2011-03-10-22h15.html
la présentation de l'émission: http://television.telerama.fr/tele/magazine/un-soir-au-musee,4059013,emission23474391.php
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châteaux: l'Alsace fait fort
La Journée du Sommeil aura lieu en France le 18 MARS 2011 http://www.institut-sommeil-vigilance.org/index.php . Le problème semble véritable à l’échelon national : http://actu.orange.fr/societe/sommeil-les-francais-dorment-debout_110695.html
Au lieu d’utiliser la pharmacopée qui sert d’abord à endormir, mais provoque ensuite des phénomènes d’accoutumance (il en faut toujours plus pour que cela soit efficace) ou de rebond (efficace les 1ères heures, mais provoque ensuite l’effet inverse, soit le réveil dans ce cas précis), une dose régulière de « Thalassa » ou de « Racines et des Ailes », émissions diffusées sur France 3 peuvent être salutaires pour la relaxation avant le sommeil: rythme lent, images douces et parfois belles, commentaires répétitifs et assez monocordes.
Sur des « racines et des ailes » , qui n’a rien à voir avec la médecine chinoise, car les ailes ne sont pas de requin, l’avant dernière émission sur le Mexique m’avait réveillé, car on y apprenait des choses, il y avait presque de l’action. En plus, le « piquant » d’une émission bouclée avant le froid gouvernemental franco-mexicain me faisait chaud, pour ce pays visité en 1979 dans des conditions orageuses (c’était en été).
L’émission « des racines et des ailes » de cette semaine en 2 volets (Alsace et Pays Basque) était assez passionnante à plusieurs titres.
• Evacuons la partie sur Biarritz et environs portant sur les villas d’architecte, en style art déco et sur des étapes de chemin de Compostelle
• La « vraie partie » était sur les châteaux d’Alsace
http://programmes.france3.fr/des-racines-et-des-ailes/index-fr.php?page=emission
http://www.tv-replay.fr/des-racines-et-des-ailes/
Dans ce documentaire on oubliera :
• les images d’Epinal (l’autre côté des Vosges) qui feront croire que les Alsaciens vivent de et dans la vigne,
• les clichés (ils ont payé une cigogne figurante qui n’arrêtait de tourner au dessus d’un village, du vignoble et des maisons à colombage partout) pour retenir des aspects mal connus :
Il y a eu une centaine de châteaux forts en Alsace ! Assez peu restent visibles, soit au centre de la région à l’Ouest du vignoble, surplombant les villages, soit au Nord
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ch%C3%A2teaux_d'Alsace
Comme il s’agissait de châteaux défensifs et seigneuriaux, à la limite du Saint Empire Romain Germanique, ils étaient souvent sur des éperons rocheux, de taille moyenne, plantés en hauteur dans le versant alsacien du massif des Vosges
Beaucoup ont souffert :
• de la fameuse Guerre de Trente Ans et de ses suites http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Trente_Ans , fabuleux épisode de l’histoire de l’Europe, pour voir comment des puissants (Richelieu puis Louis XIV, mais aussi les Habsbourg, les Scandinaves, etc.) peuvent s’allier à l’extérieur avec d’autres, dont ils combattent farouchement la religion chez eux !
• de la Révolution Française
• de la dégradation « naturelle » au cours des années (même en zone non tropicale, la végétation peut casser des murs, en plus de l’érosion).
Alors que d’habitude, on montre le travail d’un châtelain, aidé de quelques artisans, manants et de fonds publics, en train de reconstruire le château de famille, ce documentaire était beaucoup plus porteur de sens :
• Des Associations se créent pour consolider les châteaux et rebâtir une partie du gros œuvre : débroussailler, récupérer les pierres tombées, reconstruire
• Elles apprennent à faire travailler ensemble des non professionnels qui y passent leurs weekends, sous l’égide d’un architecte du Département du Bas Rhin qui leur montre comment faire et les suit
• En clair la population « s’approprie » des projets
quelques sites et blogs en complément:
http://www.tourisme-alsace.com/fr/chateaux/ , http://chateaux.forts.free.fr/accueil.php , http://jeanmichel.rouand.free.fr/chateaux/alsace/alsace.htm , http://www.chateauxforts-alsace.org/visite_index.php?type=0
Au lieu d’utiliser la pharmacopée qui sert d’abord à endormir, mais provoque ensuite des phénomènes d’accoutumance (il en faut toujours plus pour que cela soit efficace) ou de rebond (efficace les 1ères heures, mais provoque ensuite l’effet inverse, soit le réveil dans ce cas précis), une dose régulière de « Thalassa » ou de « Racines et des Ailes », émissions diffusées sur France 3 peuvent être salutaires pour la relaxation avant le sommeil: rythme lent, images douces et parfois belles, commentaires répétitifs et assez monocordes.
Sur des « racines et des ailes » , qui n’a rien à voir avec la médecine chinoise, car les ailes ne sont pas de requin, l’avant dernière émission sur le Mexique m’avait réveillé, car on y apprenait des choses, il y avait presque de l’action. En plus, le « piquant » d’une émission bouclée avant le froid gouvernemental franco-mexicain me faisait chaud, pour ce pays visité en 1979 dans des conditions orageuses (c’était en été).
L’émission « des racines et des ailes » de cette semaine en 2 volets (Alsace et Pays Basque) était assez passionnante à plusieurs titres.
• Evacuons la partie sur Biarritz et environs portant sur les villas d’architecte, en style art déco et sur des étapes de chemin de Compostelle
• La « vraie partie » était sur les châteaux d’Alsace
http://programmes.france3.fr/des-racines-et-des-ailes/index-fr.php?page=emission
http://www.tv-replay.fr/des-racines-et-des-ailes/
Dans ce documentaire on oubliera :
• les images d’Epinal (l’autre côté des Vosges) qui feront croire que les Alsaciens vivent de et dans la vigne,
• les clichés (ils ont payé une cigogne figurante qui n’arrêtait de tourner au dessus d’un village, du vignoble et des maisons à colombage partout) pour retenir des aspects mal connus :
Il y a eu une centaine de châteaux forts en Alsace ! Assez peu restent visibles, soit au centre de la région à l’Ouest du vignoble, surplombant les villages, soit au Nord
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ch%C3%A2teaux_d'Alsace
Comme il s’agissait de châteaux défensifs et seigneuriaux, à la limite du Saint Empire Romain Germanique, ils étaient souvent sur des éperons rocheux, de taille moyenne, plantés en hauteur dans le versant alsacien du massif des Vosges
Beaucoup ont souffert :
• de la fameuse Guerre de Trente Ans et de ses suites http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Trente_Ans , fabuleux épisode de l’histoire de l’Europe, pour voir comment des puissants (Richelieu puis Louis XIV, mais aussi les Habsbourg, les Scandinaves, etc.) peuvent s’allier à l’extérieur avec d’autres, dont ils combattent farouchement la religion chez eux !
• de la Révolution Française
• de la dégradation « naturelle » au cours des années (même en zone non tropicale, la végétation peut casser des murs, en plus de l’érosion).
Alors que d’habitude, on montre le travail d’un châtelain, aidé de quelques artisans, manants et de fonds publics, en train de reconstruire le château de famille, ce documentaire était beaucoup plus porteur de sens :
• Des Associations se créent pour consolider les châteaux et rebâtir une partie du gros œuvre : débroussailler, récupérer les pierres tombées, reconstruire
• Elles apprennent à faire travailler ensemble des non professionnels qui y passent leurs weekends, sous l’égide d’un architecte du Département du Bas Rhin qui leur montre comment faire et les suit
• En clair la population « s’approprie » des projets
quelques sites et blogs en complément:
http://www.tourisme-alsace.com/fr/chateaux/ , http://chateaux.forts.free.fr/accueil.php , http://jeanmichel.rouand.free.fr/chateaux/alsace/alsace.htm , http://www.chateauxforts-alsace.org/visite_index.php?type=0
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samedi 5 mars 2011
venise: masques et parades
Même en n'étant pas présents, ni les grands jours de parade (démarrage samedi 26/02/11 jusqu'au 8/03 pour la partie d'animations officielle), ni aux soirées "selects", nous captons l'air du carnaval.
Le "spectacle" est particulièrement dans le sestiere de San Marco.
Toutes les photos sont de Christine. B.
Le "spectacle" est particulièrement dans le sestiere de San Marco.
Toutes les photos sont de Christine. B.
Venise: décrypter une Cité qui n'en comprend presque pas...
....de cryptes, malgré toutes ses églises
A l'occasion de ce 3e voyage à Venise, soit un presque par décennie, chaque fois à une autre saison, j'ai pu mieux décrypter cette fantastique ville.
Le grand campanile de la place Saint Marc est le même que sur les toiles de Canaletto et de Guardi, mais il en fait été reconstruit à l'identique en 1905, suite à son écroulement.
Le phénomène des "hautes eaux" en hiver, que nous n'avons heureusement pas connu lors de notre séjour, est millénaire, mais a été exacerbé à partir des années 60, car on a creusé un chenal plus profond de la mer à Mestre et Marghera pour les pétroliers et autres bâteaux de haute mer, ce qui a destabilisé le système. D'un autre côté, la ville s'est affaissée par endroits de quelques dizaines de cm, parce que l'eau souterraine a été trop pompée. Certaines entrées de maison sont dotées de planches amovibles "hermétiques" d'environ 50 cm de hauteur. Une idée pour certaines zones inondables construites en France?
Le Musée Guggenheim, qui fait tellement moderne (toiles et oeuvres du 20e siècle jusqu'aux années 60, dans un intérieur entièrement blanc, qui servait de résidence à Peggy G.) est installé en fait dans un palais de la fin du 18e siècle, dont seul un étage a été construit, suite au revers de fortune de ses 1ers propriétaires.
Rien ne distingue les bâtiments Pinault à l'extérieur (palais Grassi, Ancienne Douane) de leur environnement architectural, alors qu'ils sont les chantres de l'art moderne, parfois décoiffant.
Les exquis objets en verre de Murano, sont créés, soufflés dans des petites usines et ateliers un peu bruts, que l'on voit s'aligner au Nord de l'île du même nom.
Dans cette cité de Venise, où le dernier véhicule s'arrête piazza Roma ou dans les parkings, tout se transporte par bateau (même les malades en bateaux ambulances) puis par "diable".
Le dialecte vénitien est encore bien vivant: cela sonne comme de l'italien, mais cela n'en est pas tout à fait, soit par la prononciation, soit par les mots.
A l'occasion de ce 3e voyage à Venise, soit un presque par décennie, chaque fois à une autre saison, j'ai pu mieux décrypter cette fantastique ville.
Le grand campanile de la place Saint Marc est le même que sur les toiles de Canaletto et de Guardi, mais il en fait été reconstruit à l'identique en 1905, suite à son écroulement.
Le phénomène des "hautes eaux" en hiver, que nous n'avons heureusement pas connu lors de notre séjour, est millénaire, mais a été exacerbé à partir des années 60, car on a creusé un chenal plus profond de la mer à Mestre et Marghera pour les pétroliers et autres bâteaux de haute mer, ce qui a destabilisé le système. D'un autre côté, la ville s'est affaissée par endroits de quelques dizaines de cm, parce que l'eau souterraine a été trop pompée. Certaines entrées de maison sont dotées de planches amovibles "hermétiques" d'environ 50 cm de hauteur. Une idée pour certaines zones inondables construites en France?
Le Musée Guggenheim, qui fait tellement moderne (toiles et oeuvres du 20e siècle jusqu'aux années 60, dans un intérieur entièrement blanc, qui servait de résidence à Peggy G.) est installé en fait dans un palais de la fin du 18e siècle, dont seul un étage a été construit, suite au revers de fortune de ses 1ers propriétaires.
Rien ne distingue les bâtiments Pinault à l'extérieur (palais Grassi, Ancienne Douane) de leur environnement architectural, alors qu'ils sont les chantres de l'art moderne, parfois décoiffant.
Les exquis objets en verre de Murano, sont créés, soufflés dans des petites usines et ateliers un peu bruts, que l'on voit s'aligner au Nord de l'île du même nom.
Dans cette cité de Venise, où le dernier véhicule s'arrête piazza Roma ou dans les parkings, tout se transporte par bateau (même les malades en bateaux ambulances) puis par "diable".
Le dialecte vénitien est encore bien vivant: cela sonne comme de l'italien, mais cela n'en est pas tout à fait, soit par la prononciation, soit par les mots.
Dans cette Cité un peu musée, aux nombreuses ruelles larges de moins de 1,5 m, plusieurs places sont équipées de "sonos" pour des concerts populaires, place Saint Marc, place du marché du Rialto, Campo San Giacomo dall Orio (une musique un peu irlandaise pour une danse de fest noz), Campo San Polo par exemple.
Le Carnaval, qui a fait en partie la réputation de Venise, ne s'est remis à revivre qu'à partir des années 1980. Quel bonheur pour le photographe, voire pour le voyageur, de voir toutes ces boutiques de masques et de costumes, en général assez esthétiques et bien sûr ces dizaines de couples en grande tenue, soit 18e siècle, soit moderno-intemporels qui commencent à parader en milieu d'après-midi sur la place Saint Marc et globalement dans le sestiere (quartier) San Marco.
Dans une ville que l'on dit vieillissante et touristique, à la population en diminution, il est difficile de répertorier dans les statistiques les étudiants et les résidents étrangers au long cours.
Les "scuoles" , dont nous admirons l'extérieur et l'intérieur des bâtiments de certaines, n'étaient pas des écoles mais plutôt des confréries de bienfaisance. http://en.wikipedia.org/wiki/Scuole_Grandi_of_Venice Nous avons visité celle de Saint Roch (San Rocco). Quel choc émotionnel devant tant de magnificences, quand on arrive dans la grande salle du 1er étage, recouverte des murs au plafond de toiles du Tintoret de la fin du 16e s.. Charité bien ordonnée...
Une bonne occasion aussi de se rappeler que certains noms (ou surnoms) d'artistes sont "signifiants" Tintoretto (famille de teinturiers), Veronese (de Vérone), Canaletto (de son vrai nom Canal), etc. ou bien l'architecte Andrea di Pietro della Gondola devenu Andrea Palladio, en Vénétie.
Dans une ville que l'on dit vieillissante et touristique, à la population en diminution, il est difficile de répertorier dans les statistiques les étudiants et les résidents étrangers au long cours.
Les "scuoles" , dont nous admirons l'extérieur et l'intérieur des bâtiments de certaines, n'étaient pas des écoles mais plutôt des confréries de bienfaisance. http://en.wikipedia.org/wiki/Scuole_Grandi_of_Venice Nous avons visité celle de Saint Roch (San Rocco). Quel choc émotionnel devant tant de magnificences, quand on arrive dans la grande salle du 1er étage, recouverte des murs au plafond de toiles du Tintoret de la fin du 16e s.. Charité bien ordonnée...
Une bonne occasion aussi de se rappeler que certains noms (ou surnoms) d'artistes sont "signifiants" Tintoretto (famille de teinturiers), Veronese (de Vérone), Canaletto (de son vrai nom Canal), etc. ou bien l'architecte Andrea di Pietro della Gondola devenu Andrea Palladio, en Vénétie.
vendredi 4 mars 2011
Venise: haut les masques! un peu de pratique
Venise reste féerique. Ceci malgré le flot de touristes, dont français* en ces périodes de congés scolaires, certaines bâches sur des édifices réputés (la ville n'est quand même pas entièrement "emballée", loin s'en faut), les petites complications de la vie.
Tout d'abord écluser la partie pratique. Pour pouvoir improviser sur place, il faut planifier longtemps à l'avance.
1/Venant de la moitié nord de la France, l'avion a du bon, compte tenu de la distance, sauf à faire un voyage itinérant. En s'y prenant quelques mois à l'avance, on paiera moins de 100 € AR par adulte sur AF (promotions d'automne pour des vols en général jusqu'à fin mars) ou sur d'autres compagnies.
Le train de nuit garde son charme pour certains, mais nous préférons dormir véritablement. Cependant, au petit matin, traverser le pont qui mène à la gare terminale, sortir de celle-ci et se trouver immédiatement face au Canal, à une coupole d'église et à l'ambiance de Venise a de l'impact: c'est immédiatement du cinéma "grand écran".
Avec l'avion: un bus navette bleu à 3 € toutes les 30 mn, mène à la piazza Roma, porte d'entrée à Venise centre, en 30 mn ou moins. L'expédition est bien sûr plus longue avec la Cie aérienne irlandaise.
2/ De même il faudra étudier plusieurs semaines (voire mois en cas d'événement spécial) à l'avance son lieu d'hébergement pour trouver un bon compromis coût/ confort /distance. Eplucher les guides-livres, les centrales de comparaison-réservation. Notre choix s'est porté sur un des quartiers "centraux" , soit le Nord-Est de Santa Croce, à rive droite du Canal central, à 10 mn à pied de la gare ou de la Piazza Roma (un pont sépare les deux), à 15 mn du pont Rialto, à 30 mn de San Marco ou de l'Accademia, à 2 minutes du Vaporetto omnibus.
En outre il était proche d'un des "quasi sentiers" qui rappellent les GR et marquages montagnards: à chaque angle ou bifurcation, des petits panneaux indiquent Rialto ou Piazza Roma.
* touristes français: quelle que soit la ville (ou le pays) que nous visitons à l'étranger, nous sommes toujours surpris par la bonne proportion de Français sur place, ici plus nombreux que les Espagnols, les Chinois, les Japonais et les Américains. Les Français s'évadent de la criiiise.
Pour cela, tout en étant "habillé pour la saison" (se rappeler que Vivaldi est né et a longtemps vécu à Venise), c.à.d. contre le froid humide et le vent en hiver, il vaut mieux voyager "léger" avec les dimensions 55x35x25 cm de bagage de cabine pour les compagnies d'aviation "normales", moins pour les low costs (55x40x20 pour l'irlandaise, non négociable). Ceci afin de perdre moins de temps (voire d'argent avec les low costs(!?!) ) dans les aéroports et de mieux se déplacer dans la Cité, en direction de son hôtel.
Pendant la période de carnaval, qui nous intéressait, les tarifs annoncés de chambre sur les sites changent presque chaque jour de la semaine.
Il existe aussi des forfaits,pass et cards alliant ou non transports et musées, voire toilettes publiques (sinon 1,5 €, ou bien dans des cafés avec une consommation). Ceux-ci n'étaient pas intéressants pour nous, car nous avions déjà visité les "attractions" de la place Saint Marc et l'Accademia lors d'un précédent voyage
Nous avons en revanche pris le choruspass permettant pour 10 € l'accès à 16 églises de 1er plan artistique (sinon 3 € par église membre, tandis que d'autres sont gratuites ou ne font pas partie du club).
Les églises du choruspass se visitent de 10 à 17h sauf office, les autres d'environ 9 à 12 et 15 à 19h , les musées sont en moyenne ouverts de 10 à 17h00 en hiver. Certains sont fermés le lundi, d'autres le mardi (par ex les Pinault, le Guggenheim), DONC là aussi il faut planifier ses journées, notamment dans le créneau horaire 10-17h
Pinault Grassi coûte 15 € (20 € en principe avec l'Ancienne Douane qui est fermée jusqu'à mi-avril, petite réduction si ticket du Choruspass), Guggenheim coûte 12 €, donc la culture a un coût.
Habiter au centre peut rendre superflu l'achat systématique de ticket de vaporetto: 6,5 € pour un ticket d'1 heure, 18 € pour 24 h, 28 € pour 48 h etc. En revanche, le superflu devient plaisir, quand on prend le vaporetto pour emprunter le Grand Canal et admirer les façades des palais, faire le tour de la Cité et admirer les dômes, rejoindre d'autres iles soit de Venise, soit de la Lagune, en frôlant les "ducs d'Albe" ces grands pieux appelés bricoli, qui marquent le chemin des embarcations.
Plaisir à condition que le bateau ne soit pas trop plein.
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