Il est plaisant de finir la semaine de travail par une plongée dans le désert: certains vides remplissent d'aise et d'air.
La dernière nocturne vécue au Louvre, un vendredi soir après 18h30 (fermeture officielle à 22H00) - lorsque le musée perd de son affluence, mais nous fait mieux sentir son influence - nous a fait découvrir certains aspects de l'histoire ancienne de l'Arabie Saoudite et de la partie soudanaise du Nil.
La 2e expo était plus petite, dans la mezzanine, et moins marquante..
La première montre l'importance des caravanes, des marchands puis des pèlerins sur des routes bien précises, parsemées d'oasis qui s'enrichissaient via des taxes et via l'hébergement des voyageurs.
Cette richesse accumulée permettait la création d'objets et de civilisations, influencé(e)s par d'autres, mais ayant leur propre caractère. De belles pièces.
Cette exposition montre aussi l'évolution des langues de la région et de l'écriture, d'abord droite, puis de plus en plus stylisée.
Routes d'Arabie Archéologie et histoire du royaume d'Arabie Saoudite jusqu'au 27/09/10
Méroé un empire sur le Nil, était jusqu'au 6/09/10
http://www.louvre.fr/llv/exposition/detail_exposition.jsp?CONTENT%3C%3Ecnt_id=10134198674147510&CURRENT_LLV_EXPO%3C%3Ecnt_id=10134198674147510&FOLDER%3C%3Efolder_id=9852723696500891
http://www.louvre.fr/llv/exposition/detail_exposition.jsp?CONTENT%3C%3Ecnt_id=10134198674148325&CURRENT_LLV_EXPO%3C%3Ecnt_id=10134198674148325&pageId=2&FOLDER%3C%3Efolder_id=9852723696500891
mardi 14 septembre 2010
CHINE: un dernier regard sur l'agriculture FONDATION EDF jusqu'au 19/09/10
Il faut se dépêcher pour voir le passé: jusqu'au 19/09/10 à la Fondation EDF 6, rue Récamier 75007.
Juste à côté de Sèvres-Babylone, j'ai apprécié ce regard sur la Chine agraire et terrienne, aux outils et techniques datant de quelques millénaires ou d'avant hier (de 1963 aux années 80).
Les plus anciens objets proviennent de Guimet, de la ville de St Denis, d'Angers, mais aussi de la collection de François DAUTRESME, qui a d'un autre côté collectionné et répertorié les objets, souvent en vannerie, faits pour attraper (les nasses) ou garder (les cages à poules de multiples formes), avant que ces outils disparaissent.
Les éléments d'une petite pharmacie sont assez pittoresques: geckos séchés, patte de tigre, petits serpents séchés et enroulés, coraux rouges, champignons.
Un film à partir des photos de 1963 montre que les techniques anciennes, notamment pour la riziculture, étaient encore utilisées.
Ce que j'ai aussi appris: les briques, pleines ou creuses, de grandes tailles, ont été privilégiées au début de notre ère, notamment pour les tombes officielles, afin de lutter contre le déboisement.
Face à l'immensité du sujet et du pays, l'exposition avec le film-montage prend une agréable heure, dans une décoration harmonieuse, quand il n'y a pas foule. l'expo est de 12 à 19h jusqu'au 19/09 et est gratuite
Pour celles et ceux en retard:
http://fondation.edf.com/fichiers/fckeditor/File/Fondation/2010/CP_Chine-CelebrationTerre2010.pdf
http://fondation.edf.com/edf-fr-accueil/edf-fondation/les-domaines-d-intervention/culture-histoire-patrimoine/detail-des-expositions/chine-celebration-de-la-terre-604103.html
http://webtv.edf.com/video/celebration-de-la-terre/882.html
Libellés :
chine,
exposition,
fondation edf,
françois dautresme,
paris
lundi 13 septembre 2010
Congo et quai Branly - fleuve Congo Arts d'Afrique Centrale
Il est sympathique de visiter en "nocturne "certains musées, notamment quand le flot des visiteurs est moindre. Ceci est le cas du Musée du quai Branly ouvert du jeudi au samedi jusqu'à 21h00 (mardi, mercredi, dimanche jusqu'à 19h00).
L'exposition en mezzanine sur le fleuve Congo, qui se termine le 3 octobre 2010 est intéressante à 3 niveaux:
- introduction aux rites de l'Afrique Centrale (dont Gabon et les 2 Congo)
- des formes artistiques, parfois moins spectaculaires que celles de l'Afrique de l'Ouest, mais non moins travaillées et chargées de symboles, et qui ont inspiré des artistes français et occidentaux majeurs à partir de la fin du 19e s., via des expositions, des galeries, voire la possession d'objets
-la dimension géographique-historique-politique, notamment de la colonisation de la 2e moitié du 19e s. qui n'est cependant pas le centre de l'exposition.
Les puissances occidentales s'étaient limitées pendant des siècles à conquérir les zones côtières. Après avoir mandaté des explorateurs et/ou des aventuriers, éventuellement des expéditions militaires, et avoir découvert le potentiel de richesses (minières et autres), elles ont envahi les territoires, parfois immenses derrière ces côtes. Ceci bien sûr dans un certain esprit de compétition entre les pays.
La Conférence de Berlin de 1884-1885 a balisé le partage de l'Afrique, donnant au Roi des Belges (et non pas à la Belgique, voir liens ci-dessous, car lui seul était prêt à risquer et financer "l'aventure") un immense pays, 4 fois la taille de la France métropolitaine. Le Congo belge était sa possession personnelle de 1885 à 1908, puis de la Belgique jusqu'en 1960.
Les objets exposés proviennent de diverses sources, bien sûr notamment belges, dont le Musée d'Afrique Centrale http://www.africamuseum.be/home à Tervuren, à 60 km de Bruxelles. En France, le Musée Dapper, près de l'avenue Victor, à Paris 16e est une source inépuisable sur l'Afrique subsaharienne. Prochaine exposition, sur l'Angola, à partir de novembre http://www.dapper.com.fr/index.php
http://www.quaibranly.fr/ , http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/a-l-affiche/fleuve-congo.html jusqu’au 3 octobre 2010
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Berlin ,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Colonisation_du_Congo
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo
L'exposition en mezzanine sur le fleuve Congo, qui se termine le 3 octobre 2010 est intéressante à 3 niveaux:
- introduction aux rites de l'Afrique Centrale (dont Gabon et les 2 Congo)
- des formes artistiques, parfois moins spectaculaires que celles de l'Afrique de l'Ouest, mais non moins travaillées et chargées de symboles, et qui ont inspiré des artistes français et occidentaux majeurs à partir de la fin du 19e s., via des expositions, des galeries, voire la possession d'objets
-la dimension géographique-historique-politique, notamment de la colonisation de la 2e moitié du 19e s. qui n'est cependant pas le centre de l'exposition.
Les puissances occidentales s'étaient limitées pendant des siècles à conquérir les zones côtières. Après avoir mandaté des explorateurs et/ou des aventuriers, éventuellement des expéditions militaires, et avoir découvert le potentiel de richesses (minières et autres), elles ont envahi les territoires, parfois immenses derrière ces côtes. Ceci bien sûr dans un certain esprit de compétition entre les pays.
La Conférence de Berlin de 1884-1885 a balisé le partage de l'Afrique, donnant au Roi des Belges (et non pas à la Belgique, voir liens ci-dessous, car lui seul était prêt à risquer et financer "l'aventure") un immense pays, 4 fois la taille de la France métropolitaine. Le Congo belge était sa possession personnelle de 1885 à 1908, puis de la Belgique jusqu'en 1960.
Les objets exposés proviennent de diverses sources, bien sûr notamment belges, dont le Musée d'Afrique Centrale http://www.africamuseum.be/home à Tervuren, à 60 km de Bruxelles. En France, le Musée Dapper, près de l'avenue Victor, à Paris 16e est une source inépuisable sur l'Afrique subsaharienne. Prochaine exposition, sur l'Angola, à partir de novembre http://www.dapper.com.fr/index.php
http://www.quaibranly.fr/ , http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/a-l-affiche/fleuve-congo.html jusqu’au 3 octobre 2010
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Berlin ,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Colonisation_du_Congo
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo
Libellés :
arts d'afrique,
congo,
dapper,
exposition,
musee du quai branly,
paris,
quai branly,
tervuren
jeudi 9 septembre 2010
AIR FRANCE quelques promotions Europe achat jusqu'au 22 sept.
Nous aimons bien programmer un weekend en Europe du Sud à mi-mars avec les promotions vols d'Air France: des vols à réserver-payer d'ici le 22 septembre pour un prix AR TTC vers l'Italie ou l'Espagne entre 79 et 139 €.
il y a bien sûr d'autres destinations (et d'autres prix). L'avantage est cependant un prix doux, un climat doux et de nombreuses choses à faire et à voir le temps d'un weekend légèrement prolongé. Valence, Madrid, Turin ont été (re)visités de la sorte
http://www.airfrance.fr/FR/fr/local/resainfovol/meilleuresoffres/tarifs_promotions.htm
il y a bien sûr d'autres destinations (et d'autres prix). L'avantage est cependant un prix doux, un climat doux et de nombreuses choses à faire et à voir le temps d'un weekend légèrement prolongé. Valence, Madrid, Turin ont été (re)visités de la sorte
http://www.airfrance.fr/FR/fr/local/resainfovol/meilleuresoffres/tarifs_promotions.htm
Libellés :
air france,
ESPAGNE,
italie,
promotions vols
lundi 6 septembre 2010
perpignan, festival international pour l'image et festival off - photoreportage - images du monde
Cela fait deux ans que nous entendons parler de ce grand festival du photojournalisme de Perpignan:
- qui se déroule de fin août à mi septembre (28/08-11/09/2010)
- qui allie des rencontres entre professionnels et possibilités pour le public de voir des expositions d'images d'actualité dans plusieurs sites de la ville en journée et des projections d'images en soirée (la première semaine, la nuit tombée).
Nous avons exploré aussi le site du festival off:
- plus de 80 amateurs éclairés qui font des photoreportages sur des sujets et des destinations parfois complexes.
- Certains donnent vraiment envie d'aller sur les lieux et de vivre la même chose. Ils présentent leur travail en 20-25 photos accompagnées d'explications, et aussi exposées à Perpignan, dans les commerces en général.
- Cette année, c'est Gilles BORDES-PAGES qui a remporté le prix du festival off, pour son passionnant photoreportage sur les entrainements et les compétitions de Sumo au Japon.
http://www.imagesplus.fr/Visa-pour-l-Image-a-Perpignan-Festival-Off_a605.html
http://www.jordicohen.com/wp-content/uploads/brochure-visa.pdf
http://www.lindependant.com/articles/2010-09-05/le-visa-d-or-news-decerne-a-damon-winter-242574.php
http://front3.lindependant.com/articles/2010-09-03/au-campo-santo-visa-sous-les-etoiles-241394.php
Libellés :
festival off,
festival pour l'image,
gilles bordes pages,
perpignan,
photo,
photographie
samedi 4 septembre 2010
Ganesh en visite à Paris
Comme annoncé dans mon dernier message d'août, Ganesh était de visite à Paris le 29/08 au nord de la Gare du Nord.
Waldemar Gielarek a bien voulu prendre quelques photos de famille.
Waldemar, avec son fameux livre "Paris vu dans l'eau", textes de Patrick Besson, sa collaboration photographique à "100 monuments, 100 écrivains, histoire de France" publié récemment, fin 2009, par le Centre des Monuments Nationaux.
Waldemar, qui détient d'autres talents artistiques, notamment dans les compositions multitechniques, créant un univers intéressant.
Merci.
Libellés :
ganesh,
ganesh à paris,
paris,
photographie,
waldemar gielarek
vendredi 3 septembre 2010
Hongrie: églises et religions,
L'essentiel des photos de Hongrie provient de Christine. Christine, l'égale du copilote d'origine monégasque de Sébastien Loeb sur certains sujets, détient bien sûr d'autres connaissances, notamment dans le domaine artistique et culturel.
La Hongrie fait partie de ces pays où le choix d'une religion par un monarque a constitué un acte politiquement fondateur.
Les tribus magyares, provenant d'une zone entre Oural et Volga, avaient la fâcheuse habitude de faire du tourisme guerrier et pillard au 9e siècle jusqu'à l'Est de la France et au Nord de l'Italie, en n'oubliant pas le Saint Empire Romain germanique. Après de nombreuses victoires, ils se sont vus menacés et se sont repliés sur leur base arrière comprenant l'actuelle Hongrie étendue aux pays limitrophes.
Au 10e s. leur roi se convertit au catholicisme, afin d'avoir la paix au moins avec la Chrétienté. La Hongrie est restée depuis majoritairement catholique, avec cependant une minorité d'environ 20 % de Calvinistes. D'autres souverains ont choisi une religion par choix politique. Clovis à Reims, le Tsar russe optant pour l'orthodoxie (pas de Pape au dessus de lui comme avec le catholicisme, pas d'interdiction de l'alcool comme avec l'islam, pas d'image d'opprimé comme avec le judaïsme), le Roi de Pologne aussi pour le Catholicisme (pour le soutien de la Papauté, contre la croisade intéressée des chevaliers teutoniques et les vues russes), d'autres avant, Constantin (des rites romains à la religion chrétienne), et après Henry VIII (anglicanisme), afin de mieux régner.
Les Turcs qui ont progressivement envahi la Hongrie entre 1526 et 1686, et qui avaient pas mal démoli en un siècle et demi, n'ont pas laissé trop de restes visibles en architecture à part 2 mosquées à Pecs dans le Sud, dont une reconvertie, et un minaret à Eger dans le Nord. Un signe qui ne trompe pas: on vend des gyros, pas de döner, ni de kebab en restauration rapide... Il reste cependant l'engouement pour les bains, qui n'ont rien de religieux.
En revanche, les Habsbourg lors de la "reconquête" -invasion du 18e s. ont poussé le catholicisme et le Baroque, tandis que certains nobles hongrois et des populations adoptaient ou conservaient le Calvinisme, pour leur liberté.
Il ne reste peu de synagogues véritablement anciennes. La plupart sont du 19e s., soit "discrètes" et d'architecture "classique" au début, soit monumentales et flamboyantes à la fin du 19e s. Leur "statut" est divers: rendues au culte mais visitables, "recyclée pour une autre activité, artistique ou commerciale, en semi-ruine.
Si on rajoute quelques Serbes orthodoxes , qui dans un premier temps ont fuit l'invasion turque, dans un deuxième temps sont venus peupler des régions vidées, après le départ des ottomans, on complète le style des églises les plus courantes du style du 18e s. Les iconostases à l'intérieur sont contrairement aux russes et aux grecques, ajourées: on voit ou on devine le choeur.
Les Calvinistes ont opté, soit pour une architecture assez similaire à l'extérieur à celle des catholiques et orthodoxes, peinte en blanc, soit pour une architecture incluant beaucoup plus des pans en bois.
Suivant les régions et les villes et villages, on pourra donc avoir plusieurs religions représentées dans une même commune.
L'accès à l'intérieur des églises et temples est assez divers: ouvert, ouvert pendant les messes, fermé mais avec une grille intérieure permettant de voir, fermé-fermé, ouvert mais payant, etc. La diversité est une religion.
Inscription à :
Articles (Atom)