En relisant l'histoire de Bruges, avec la question actuelle, de la partition linguistique et politique de la Belgique en toile de fond, il est toujours surprenant de voir comment les frontières et les gouvernants de la Belgique ont fluctué.
Mes voyages récents dans une dizaine de pays m'a aussi permis de lire et de visualiser les nombreux changements de frontières au cours des siècles dans la "vieille" Europe. En fait, un continent qui change tellement ne peut pas vraiment être considéré comme vieux, tout au plus ancien.
En effet, que de changements au rythme des mariages, des alliances, des acquisitions, des héritages, parfois des partages, et non seulement du fait des guerres.
Une vidéo graphique illustre bien ce changement: http://www.mobilit.fgov.be/data/aqua/GE_Belgium.pdf .
Des pays au début vassaux, vaincus, tels que les composantes de la Russie du Moyen-Age ont gagné largement en puissance. La Pologne, menacée par les moines-chevaliers teutoniques, a connu des frontières beaucoup plus étendues, avant de disparaître, puis de renaître. La Hongrie a perdu 60% de son territoire "historique" en 1919, après avoir connu des fluctuations au cours des siècles, notamment avec les Turcs et avec les Habsbourg. La Suède ne possédait pas sa façade ouest pendant longtemps, puis a envahi plusieurs zones au sud de la Baltique, avant de refluer. L'Allemagne "actuelle" avec le Saint Empire Romain Germanique, dont elle constituait une grande partie, mais pas la totalité, n'est pas simple à suivre.
De retour à Bruges: qui se rappelle qu'elle a été ville-frontière à la fin du 1er millénaire et partie du royaume de France?
samedi 27 novembre 2010
dimanche 14 novembre 2010
Bruges: de Van Eyck à Dürer, Memling à l' Hôpital
L'exposition " de Van Eyck à Dürer" au musée Groeninge s'intègre dans le festival http://www.brugescentral.be/ jusqu'à fin janvier 2011, avec une définition assez large de l'Europe Centrale.
Elle a cependant sa propre vie, orientée sur l'art au 15e siècle au sein des composantes du Saint Empire Romain Germanique. Elle est à mettre en parallèle avec les 2 expositions parisiennes actuelles "1500" au Grand Palais et "D'or et de feu" au Musée du Moyen Age de Cluny.
Localisée au Musée Groeninge, elle concentre des oeuvres aux détails parfois naïfs, aux compositions souvent riches et stylisées. Des oeuvres des 4 coins de l'Empire maintenant aux 4 coins de l'Europe et aux États Unis. Deux heures d'enchantement pour ceux qui apprécient la peinture religieuse, dont on sent à la fois l'évolution au cours des décennies, et des influences croisées entre les peintres.
A 200 m de là, Memling in Sint Jan Hospitaal Museum, offre le double intérêt d'un musée de l'hôpital et une forte dose de superbes Memling. Une exposition sur les ivoires était en préparation à mi novembre.
A l'étage, des oeuvres contemporaires dans le cadre de "Luc Tuymans Point de Vue sur l'Europe Centrale" dans le cadre de Bruges nous ont moins convaincus. 5 lieux d'exposition répartis dans le Centre Ville. Nous nous sommes limités à 2.
Elle a cependant sa propre vie, orientée sur l'art au 15e siècle au sein des composantes du Saint Empire Romain Germanique. Elle est à mettre en parallèle avec les 2 expositions parisiennes actuelles "1500" au Grand Palais et "D'or et de feu" au Musée du Moyen Age de Cluny.
Localisée au Musée Groeninge, elle concentre des oeuvres aux détails parfois naïfs, aux compositions souvent riches et stylisées. Des oeuvres des 4 coins de l'Empire maintenant aux 4 coins de l'Europe et aux États Unis. Deux heures d'enchantement pour ceux qui apprécient la peinture religieuse, dont on sent à la fois l'évolution au cours des décennies, et des influences croisées entre les peintres.
A 200 m de là, Memling in Sint Jan Hospitaal Museum, offre le double intérêt d'un musée de l'hôpital et une forte dose de superbes Memling. Une exposition sur les ivoires était en préparation à mi novembre.
A l'étage, des oeuvres contemporaires dans le cadre de "Luc Tuymans Point de Vue sur l'Europe Centrale" dans le cadre de Bruges nous ont moins convaincus. 5 lieux d'exposition répartis dans le Centre Ville. Nous nous sommes limités à 2.
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Bruges Brugge en novembre - aspects pratiques
L'exposition "de van Eyck à Dürer" au musée Groeninge est un bon motif pour organiser un voyage d'un à plusieurs jours vers Bruges.
le Thalys, avec un train direct par jour en cette saison, et qui met environ 2h30, est un bon plan pour qui sait jongler avec les tarifs et les périodes. L'inconnue réside un peu dans la ponctualité. Officiellement 79,5% des trains sont ponctuels sur tout le réseau, au 1/4 heure près. Ce qui signifie que 1/5 des trains ne le sont (vraiment )pas. Dans notre cas plus de 2h30 de retard au départ. La SNCF et THALYS doivent avoir le privilège de bouilleur de cru, tellement l'information est distillée. Le mauvais sort s'acharne sur ces compagnies...et nous: un de nos voyages sur deux vers Bruxelles dans le passé a été synonyme d'énorme retard.
Une autre possibilité est de prendre une correspondance train à Lille, visiter le Tri Postal à 2 minutes des gares de Lille (s'il y a une expo en cours, en général entre octobre et janvier), puis un train régional -pas trop rapide- qui relie Lille à Bruges en 1h20. D'autres solutions: s'arrêter à l'aller ou au retour à Gand/ Gent et/ou à Bruxelles (-Midi) et profiter pour visiter tout ou partie de chacune de ces 2 villes riches et attachantes.
Avec la souplesse "toute relative" de l'instrument, il y a moyen de relever les horaires (et les prix) sur http://www.voyages-sncf.com/
L'avantage avec le train, est que, arrivé à la gare de Bruges, la plupart des hôtels sont de 1/4 h à 1/2 h à pied. Prévoir une valise à roulettes, des chaussures adaptées aux pavés et "hermétiques" et le tour est joué.
Pour ceux voyageant avec le train, il vaut vraiment mieux choisir une chambre en centre-ville (hôtel ou B and B - chambre d'hôtes). Il y a tous types de catégories et de prix. Les guides de type "le Guide du Routard Belgique ", ou les sites de réservations d'hôtel habituels fourniront suffisamment de choix, notamment en dehors de la haute saison de printemps. A vérifier mais le petit déjeuner est en général inclus.
Ceux en voiture étudieront la question du logement à l'extérieur ou du parking de l'hôtel (les rues sont étroites).
Le centre d'information principal est au Concertgebouw, situé entre la gare et le centre ville, ouvert à partir de 10h00, efficace et multilingue, même si plus orienté vers une "clientèle" locale/régionale (pour les spectacles notamment).
C'est l'endroit où l'on peut acquérir la http://www.bruggecitycard.be/ (sur internet on peut la payer mais pas l'obtenir, car c'est une carte à puce). Elle présente son intérêt pour les culturophages, car elle coûte quand même 33 euros pour 48 h, 38 € pour 72 heures. Validation à la 1ère utilisation. A défaut, il y a une carte pour plusieurs musées à utiliser le même jour.
Cette carte donne aussi droit:
- à un tour de bateau à fond plat d'environ 1/2 h dans les canaux (nous avons profité du moment de plein soleil) coûtant sinon 6,5 €; les bateaux cessent à la mi-novembre et sont remplacés par des mini-bus, bien sûr moins bien, jusqu'à début mars
-à une visite guidée semi-nocturne d' 1h30, à 17h00 en groupe francophone (facturée sinon 8 €)
- à l'entrée gratuite de nombreux musées et sert de coupe-file pour l'expo Van Eyck et d'autres. Pour les muséophages: attention cependant aux ouvertures: 9h30 à 17h30 en général et fermés en début de semaine
- à des réductions sur d'autres prestations.
Boire et manger: forts de la connaissance du syndrome de la carafe d'eau, retrouvé sur plusieurs forums de voyageurs français (comment, la carafe d'eau n'est pas gratuite? Horreur, ils ne font pas comme chez nous!), l'un d'entre nous s'est rabattu sur une boisson à base d'orge et un autre sur une boisson caramélisée/ caféinée. On peut bien manger en Belgique. Le plat moules-frites au restaurant est (beaucoup) plus cher car les mollusques viennent en général de Zélande. Mieux vaut se rabattre sur un waterzooi, une carbonade, un filet américain ou d'autres spécialités.
Bruges est une ville accueillante, qui vit en bonne partie du tourisme, mais avec amabilité.
Il pourra faire plus humide, plus frais ( 1 à 3 degrés) et plus venteux qu'en Ile de France, mais il suffit de prévoir (vêtements et occupations). Assez resserré (1,5 km x 2,5 km ), son centre permet de passer facilement d'un point d'attraction à un autre en une ou plusieurs journées.
Pour les personnes en voiture, et qui ont le temps, le pays entre Bruges et la côte est plaisant.
le Thalys, avec un train direct par jour en cette saison, et qui met environ 2h30, est un bon plan pour qui sait jongler avec les tarifs et les périodes. L'inconnue réside un peu dans la ponctualité. Officiellement 79,5% des trains sont ponctuels sur tout le réseau, au 1/4 heure près. Ce qui signifie que 1/5 des trains ne le sont (vraiment )pas. Dans notre cas plus de 2h30 de retard au départ. La SNCF et THALYS doivent avoir le privilège de bouilleur de cru, tellement l'information est distillée. Le mauvais sort s'acharne sur ces compagnies...et nous: un de nos voyages sur deux vers Bruxelles dans le passé a été synonyme d'énorme retard.
Une autre possibilité est de prendre une correspondance train à Lille, visiter le Tri Postal à 2 minutes des gares de Lille (s'il y a une expo en cours, en général entre octobre et janvier), puis un train régional -pas trop rapide- qui relie Lille à Bruges en 1h20. D'autres solutions: s'arrêter à l'aller ou au retour à Gand/ Gent et/ou à Bruxelles (-Midi) et profiter pour visiter tout ou partie de chacune de ces 2 villes riches et attachantes.
Avec la souplesse "toute relative" de l'instrument, il y a moyen de relever les horaires (et les prix) sur http://www.voyages-sncf.com/
L'avantage avec le train, est que, arrivé à la gare de Bruges, la plupart des hôtels sont de 1/4 h à 1/2 h à pied. Prévoir une valise à roulettes, des chaussures adaptées aux pavés et "hermétiques" et le tour est joué.
Pour ceux voyageant avec le train, il vaut vraiment mieux choisir une chambre en centre-ville (hôtel ou B and B - chambre d'hôtes). Il y a tous types de catégories et de prix. Les guides de type "le Guide du Routard Belgique ", ou les sites de réservations d'hôtel habituels fourniront suffisamment de choix, notamment en dehors de la haute saison de printemps. A vérifier mais le petit déjeuner est en général inclus.
Ceux en voiture étudieront la question du logement à l'extérieur ou du parking de l'hôtel (les rues sont étroites).
Le centre d'information principal est au Concertgebouw, situé entre la gare et le centre ville, ouvert à partir de 10h00, efficace et multilingue, même si plus orienté vers une "clientèle" locale/régionale (pour les spectacles notamment).
C'est l'endroit où l'on peut acquérir la http://www.bruggecitycard.be/ (sur internet on peut la payer mais pas l'obtenir, car c'est une carte à puce). Elle présente son intérêt pour les culturophages, car elle coûte quand même 33 euros pour 48 h, 38 € pour 72 heures. Validation à la 1ère utilisation. A défaut, il y a une carte pour plusieurs musées à utiliser le même jour.
Cette carte donne aussi droit:
- à un tour de bateau à fond plat d'environ 1/2 h dans les canaux (nous avons profité du moment de plein soleil) coûtant sinon 6,5 €; les bateaux cessent à la mi-novembre et sont remplacés par des mini-bus, bien sûr moins bien, jusqu'à début mars
-à une visite guidée semi-nocturne d' 1h30, à 17h00 en groupe francophone (facturée sinon 8 €)
- à l'entrée gratuite de nombreux musées et sert de coupe-file pour l'expo Van Eyck et d'autres. Pour les muséophages: attention cependant aux ouvertures: 9h30 à 17h30 en général et fermés en début de semaine
- à des réductions sur d'autres prestations.
Boire et manger: forts de la connaissance du syndrome de la carafe d'eau, retrouvé sur plusieurs forums de voyageurs français (comment, la carafe d'eau n'est pas gratuite? Horreur, ils ne font pas comme chez nous!), l'un d'entre nous s'est rabattu sur une boisson à base d'orge et un autre sur une boisson caramélisée/ caféinée. On peut bien manger en Belgique. Le plat moules-frites au restaurant est (beaucoup) plus cher car les mollusques viennent en général de Zélande. Mieux vaut se rabattre sur un waterzooi, une carbonade, un filet américain ou d'autres spécialités.
Bruges est une ville accueillante, qui vit en bonne partie du tourisme, mais avec amabilité.
Il pourra faire plus humide, plus frais ( 1 à 3 degrés) et plus venteux qu'en Ile de France, mais il suffit de prévoir (vêtements et occupations). Assez resserré (1,5 km x 2,5 km ), son centre permet de passer facilement d'un point d'attraction à un autre en une ou plusieurs journées.
Pour les personnes en voiture, et qui ont le temps, le pays entre Bruges et la côte est plaisant.
vendredi 12 novembre 2010
la route de la soie vient de Londres et passe par Lille
La route de la Soie n'est qu'un prétexte pour réunir des oeuvres des artistes, dont certains déjà très connus internationalement, chinois, indiens, pakistanais, iraniens, irakiens, palestiniens, etc.. Nous avions déjà "vu" certains artistes à Lille ou Paris ou, tout simplement, à Shanghai pour les artistes chinois.
C'est un moment de très grand plaisir de voir une à plusieurs oeuvres de chacun, mêlant originalité, esthétique, humour et, le plus souvent, message politique ou sociétal. voir site et vidéo de présentation ci-dessous. Un grand moment: les vieillards maîtres du monde se déplaçant en "live" en chaise roulante électrique; un autre l'architecture de bâtiments typiques reproduite en peau de porc ou de buffle servant de gomme à mâcher pour les chiens, etc., etc.
Il est aussi sympathique de revoir en une 3e occasion des oeuvres de Subodh Gupta à Lille http://www.saatchi-gallery.co.uk/artists/subodh_gupta.htm, dont un des objets typiques est l'article ménager ou la vaisselle en acier inoxydable.
Présent à Shanghai (à l'expo universelle notamment) et dans plusieurs autres endroits du monde, le Chinois Zhang Huang http://www.zhanghuan.com/ShowWork.asp?id=63&iParentID=2 "frappe" avec sa tête géante recouverte des cendres de bâtons d'encens récupérés dans les temples.
Ouvert du mercredi au dimanche, de 10 à 19 ou 20 h suivant les jours. l'expo se visite en 1h à 1h30. Elle est vraiment située à 2 mn des 2 grandes gares de Lille. On peut en profiter pour visiter 2-3 autres centres d'intérêt dans la journée dans Lille, ou poursuivre vers la Belgique (respectivement revenir de), ce qui a été notre cas. il y a par exemple des trains régionaux qui relient Lille à Bruges en 1h20.
Cette expo donne en outre envie de voir d'autres aspects de la collection d'art contemporain de la galerie Saatchi à Londres, a priori plus britanniques.
http://vimeo.com/15527047
http://www.lille3000.com/
http://www.saatchi-gallery.co.uk/gallery/exhibits.htm
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