Le monde moderne est parfois complexe.
Il y a quelques années, nous prenions assez systématiquement les PASS payants forfaitaires 24, 48 ou 72 h dans les villes pour visiter les musées, monuments et utiliser les transports en commun "librement". Depuis 1 ou 2 ans nous constatons qu'il faut prendre sa calculette, si possible avant le départ et étudier leur intérêt.
Par exemple, résidant en centre ville, nous n'avons pas eu besoin des transports en commun dans les 4 grandes agglomérations (sauf pour un AR en ferry à Oslo pour joindre la presqu'ile de Bygdoy en 1/4 h ) et même si des musées auparavant gratuits (dans nos guides 2010, 2011) sont devenus payants, il aurait fallu un peu courir pour rentabiliser: à chacun de faire son calcul http://www.visitoslo.com/fr/activites-et-sites/oslo-pass/ .
Gare au garage le voyageur voituré devra aussi rapidement faire son étude de marché et son programme pour voir s'il gare son engin près d'un parcmètre, ou bien dans un parking municipal public ou dans un parking privé. Ceci en retenant que les horaires de début et de fin de paiement ne sont pas les mêmes partout (horaires entre parenthèses pour le samedi), qu'ils peuvent être limités à 1, 2, 3 heures (heure se dit "time" en norvégien) et que dans certaines zones spéciales (résidentielles de centre ville par exemple) il faut un macaron de zone. En clair: interroger son aubergiste local sur les endroits les plus abordables, voire gratuits.
Donner le change, n'est pas une mince affaire. Une réalité presque mondiale est que le taux de change n'est pas forcément le meilleur dans un aéroport. En Norvège, pays exceptionnel, il faut calculer...en tenant compte:
- d'une commission fixe (quel que soit le montant): 50 NOK à l'aéroport dans une agence de banque, 35 NOK à la gare centrale d'Oslo, 75 NOK à la Poste, et 200 NOK - soit plus de 25 € ! - dans deux agences de banques norvégiennes importantes à Trondheim
- du taux de change proprement dit, qui n'est pas affiché en gros et de l'extérieur.
Les banques commerciales nous ont orienté vers les guichets de FOREX (logo noir sur fond jaune), qui est sorti très bas dans notre étude comparative. Ces grandes banques veulent bien rendre ce service à leurs clients ayant un compte chez elles, pas au passant.
La solution est éventuellement "électronique": payer avec sa carte de crédit (largement acceptée), faire des retraits de liquide au DAB, changer des billets à des endroits où il y a des automates (aéroport par exemple). Après comparatif, nous avons eu raison d'utiliser cette solution, mais cela peut varier en fonction des banques de chacun et des montants.
Il faut avoir du cash car les terminaux des commerces, musées et hôtels peuvent être en panne, tandis que d'autres établissement ne prennent pas la carte de crédit (ou pas la vôtre)
Contempler l'ouverture des écluses à Vrangfoss, Telemark: oui. Payer la peau du dos en liquide en Norvège: peut-être pas... |
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