Au-delà des normes et habitudes internationales, chaque pays garde ses particularités, qui pimentent le voyage. Nous avons expérimenté la version paprika.
La Hongrie est, avec environ 93.000 km² de superficie, un pays de taille assez moyenne. Dotée d’autoroutes payantes en bon état (pas de barrière de péage, mais vignette à acheter dans les stations-service, suivant la durée, par ex 15 € pour 30 jours, moins pour 10 jours et autres durées plus courtes ), qui relient surtout Budapest aux grandes villes de province, respectivement aux frontières (Autriche, Slovaquie, Croatie, Serbie, un jour Roumanie, la Hongrie dispose principalement d’un réseau de routes nationales, secondaires et très secondaires, que l’on a le temps d’apprendre à connaître lors d’un voyage itinérant.
Sans rouler tous les jours, nous avons couvert environ 2.500 km en environ 19 jours sur place, dont 10 à 15 jours de véritable déplacement. La moyenne horaire est de 60 km/h en dehors des autoroutes. Donc aller d’un centre d’intérêt à un autre peut prendre 2 à 3 heures. Ceci s’explique :
- Par le nombre de villages, qui se tirent en longueur, à obligatoirement traverser, et où la vitesse est limitée à 50, voire 40 km/h par endroits, et globalement fort respectée, notamment à la vue des panneaux d’entrée de commune (peur du radar forte) et en fonction de l’état assez variable des routes, indépendamment des limitations de vitesse : 90 km/h sur la plupart des routes, 110 km/h sur quelques tronçons, etc.
- par l’état des routes, globalement asphaltées, il faut cependant avoir de bons amortisseurs : la route est selon les cas, en bon état, rapiécée, avec des sillons/ rails provoqués par le roulage des camions (et la qualité de construction de la route), voire avec des fissures ou des nids de poule de bonne taille.
- on traverse très souvent des passages à niveaux, avec signaux lumineux.
- les différents types de véhicules
Les dépassements sont en général « virils » : plusieurs voitures (ou camions) à la fois, rabattement alors que la voiture en sens inverse est à quelques secondes de « l’impact potentiel ». Mieux vaut faire preuve de patience et admirer le paysage en attendant la possibilité ou le créneau de dépassement.
La plupart des marques européennes et asiatiques sont représentées, avec d’un côté une prépondérance de marques allemandes, ou germano-américaines (GM-OPEL produisait l’ASTRA des années 90 ici, donc c’est le modèle le plus présent), ou japonaises (Suzuki Swift produit sur place). Dans les campagnes, on trouvera beaucoup plus de Trabant et de camions IFA (ex RDA) qu’en Allemagne de l’Est, modèles arrêtés en 1989 ainsi que des LADA (au look de FIAT des années 70). Les voitures à chevaux deviennent rares, les tracteurs et énormes engins agricoles cantonnés aux régions de moissons.
Notre voiture était une FIAT BRAVO 1,4 essence. Sans faire de l’ethnocentrisme, force est de constater quelques particularités : quand on a les mains sur le volant, on ne distingue plus les graduations des compteurs ni de vitesse (km/h) ni de tour/minutes, mais seulement celles de température du liquide de refroidissement et de niveau d’essence. Pour dépasser ou gravir une côte (la Hongrie n’est vraiment plate que sur la moitié du territoire), il faut être en véritable surrégime. La lunette arrière et les montants ne facilitent pas la visibilité. La conduite est donc un peu à l’oreille et à l’intuition.
Le vélo est plus utilisé qu’en France (comme mode de transport local ou pour le tourisme) Il existe un nombre certain de pistes cyclables, proches des routes, mais il est difficile de dire si un circuit peut être organisé, hors route. Les grandes nationales sont interdites aux vélos.
Pour un circuit en voiture, une bonne carte routière très récente sur la Hongrie, à titre d’exemple la MICHELIN 732 National, où 1 cm = 4 km, et un bon copilote attentif à tout instant sont INDISPENSABLES, si on ne possède pas de GPS. Les panneaux indicateurs existent (mais pas toujours), ont une logique assez « locale » dans certains cas et non pas faite pour des nouveaux venus. Mieux vaut donc s’imprégner de son itinéraire.
A date, le SP 95 est moins cher qu’en France, le Diesel à prix comparable à celui des stations de supermarchés.
Il est des pays où le parcmètre (et/ou son utilisation) sont symboliques. En Hongrie, mieux vaut avoir des pièces de monnaie et payer, car les amplitudes horaires sont longues et les contrôles et les amendes pourraient être sophistiqués. Le coût horaire varie d’1/2 à 1 €. Les parkings payants avec gardien, aux abords des sites sont la règle.
Les bas côtés d’une grand rue ou d’une route ne permettent pas souvent le stationnement, car des rigoles/ ruisseaux bardent souvent la route des 2 côtés, aussi bien dans les villages qu’en rase campagne.
En conclusion : la voiture reste LE mode de transport pour une visite itinérante. La conduite, sans être véritablement plus dangereuse, suppose cependant une concentration et un œil plus en éveil que dans d’autres pays européens.
La Hongrie est, avec environ 93.000 km² de superficie, un pays de taille assez moyenne. Dotée d’autoroutes payantes en bon état (pas de barrière de péage, mais vignette à acheter dans les stations-service, suivant la durée, par ex 15 € pour 30 jours, moins pour 10 jours et autres durées plus courtes ), qui relient surtout Budapest aux grandes villes de province, respectivement aux frontières (Autriche, Slovaquie, Croatie, Serbie, un jour Roumanie, la Hongrie dispose principalement d’un réseau de routes nationales, secondaires et très secondaires, que l’on a le temps d’apprendre à connaître lors d’un voyage itinérant.
Sans rouler tous les jours, nous avons couvert environ 2.500 km en environ 19 jours sur place, dont 10 à 15 jours de véritable déplacement. La moyenne horaire est de 60 km/h en dehors des autoroutes. Donc aller d’un centre d’intérêt à un autre peut prendre 2 à 3 heures. Ceci s’explique :
- Par le nombre de villages, qui se tirent en longueur, à obligatoirement traverser, et où la vitesse est limitée à 50, voire 40 km/h par endroits, et globalement fort respectée, notamment à la vue des panneaux d’entrée de commune (peur du radar forte) et en fonction de l’état assez variable des routes, indépendamment des limitations de vitesse : 90 km/h sur la plupart des routes, 110 km/h sur quelques tronçons, etc.
- par l’état des routes, globalement asphaltées, il faut cependant avoir de bons amortisseurs : la route est selon les cas, en bon état, rapiécée, avec des sillons/ rails provoqués par le roulage des camions (et la qualité de construction de la route), voire avec des fissures ou des nids de poule de bonne taille.
- on traverse très souvent des passages à niveaux, avec signaux lumineux.
- les différents types de véhicules
Les dépassements sont en général « virils » : plusieurs voitures (ou camions) à la fois, rabattement alors que la voiture en sens inverse est à quelques secondes de « l’impact potentiel ». Mieux vaut faire preuve de patience et admirer le paysage en attendant la possibilité ou le créneau de dépassement.
La plupart des marques européennes et asiatiques sont représentées, avec d’un côté une prépondérance de marques allemandes, ou germano-américaines (GM-OPEL produisait l’ASTRA des années 90 ici, donc c’est le modèle le plus présent), ou japonaises (Suzuki Swift produit sur place). Dans les campagnes, on trouvera beaucoup plus de Trabant et de camions IFA (ex RDA) qu’en Allemagne de l’Est, modèles arrêtés en 1989 ainsi que des LADA (au look de FIAT des années 70). Les voitures à chevaux deviennent rares, les tracteurs et énormes engins agricoles cantonnés aux régions de moissons.
Notre voiture était une FIAT BRAVO 1,4 essence. Sans faire de l’ethnocentrisme, force est de constater quelques particularités : quand on a les mains sur le volant, on ne distingue plus les graduations des compteurs ni de vitesse (km/h) ni de tour/minutes, mais seulement celles de température du liquide de refroidissement et de niveau d’essence. Pour dépasser ou gravir une côte (la Hongrie n’est vraiment plate que sur la moitié du territoire), il faut être en véritable surrégime. La lunette arrière et les montants ne facilitent pas la visibilité. La conduite est donc un peu à l’oreille et à l’intuition.
Le vélo est plus utilisé qu’en France (comme mode de transport local ou pour le tourisme) Il existe un nombre certain de pistes cyclables, proches des routes, mais il est difficile de dire si un circuit peut être organisé, hors route. Les grandes nationales sont interdites aux vélos.
Pour un circuit en voiture, une bonne carte routière très récente sur la Hongrie, à titre d’exemple la MICHELIN 732 National, où 1 cm = 4 km, et un bon copilote attentif à tout instant sont INDISPENSABLES, si on ne possède pas de GPS. Les panneaux indicateurs existent (mais pas toujours), ont une logique assez « locale » dans certains cas et non pas faite pour des nouveaux venus. Mieux vaut donc s’imprégner de son itinéraire.
A date, le SP 95 est moins cher qu’en France, le Diesel à prix comparable à celui des stations de supermarchés.
Il est des pays où le parcmètre (et/ou son utilisation) sont symboliques. En Hongrie, mieux vaut avoir des pièces de monnaie et payer, car les amplitudes horaires sont longues et les contrôles et les amendes pourraient être sophistiqués. Le coût horaire varie d’1/2 à 1 €. Les parkings payants avec gardien, aux abords des sites sont la règle.
Les bas côtés d’une grand rue ou d’une route ne permettent pas souvent le stationnement, car des rigoles/ ruisseaux bardent souvent la route des 2 côtés, aussi bien dans les villages qu’en rase campagne.
En conclusion : la voiture reste LE mode de transport pour une visite itinérante. La conduite, sans être véritablement plus dangereuse, suppose cependant une concentration et un œil plus en éveil que dans d’autres pays européens.
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