En cette période de nuage(s) nous avons apprécié de partir et d'arriver à peu près à l'heure avec nos avions. Ceci est bien sûr une des caractéristiques de la qualité de prestation de services de transport de voyageurs, qui ne va plus de soi. Les bagages n'ont pas trop attendu, le contrôle aux frontières aurait pu être pire. Donc un bilan assez positif.
Une source d'étonnement pour nous sera toujours d'avoir une expérience de vol différente au retour par rapport à l'aller, sur la même compagnie.
Le cas d'espèce: à l'aller avion relativement récent, mais personnel aussi assez "jeune" dans son comportement: plus d'un 1/4 heure nécessaire pour compter 3 fois les passagers d'un avion quasiment plein (de réelles difficultés de coordination des PNC au départ d'un vol de plus de 10H00 peut inquiéter), bavardages "chiffons" des mêmes PNC pendant qu'ils servent les boissons froides, (ils ou elles ont encore plus de 8 H pour échanger sur le sujet) ajustage approximatif du liquide cafetière-tasse, alors que le vol est calme, cognement assez systématique du chariot contre un fauteuil passager. On reprend conscience qu'on n'a pas payé trop cher le billet (tarif de groupe, pris longtemps à l'avance, etc.). Donc pas cher = personnel approximatif?
Au retour, le personnel d'une autre équipe , ayant dû se frotter au contexte chinois, était nettement plus concentré et prévenant. Déjà sur un autre vol de cette compagnie, le personnel du retour avait été nettement plus professionnel et "orienté service" que celui de l'aller. Là cependant, l'avion devait être plus vieux, car les WC étaient partiellement décorés de rubans adhésifs de la compagnie, laissant à penser qu'il y avait des réparations de fortune, anciennes et récentes.
La morale de cette histoire: même parmi les compagnies de bon niveau, il y a des différences perceptibles d'un avion à l'autre. C'est dommage.
La 2e morale: le secteur des services, notamment gaulois, devrait plus intégrer voire intérioriser, dans les comportements, qu'un client pris en charge est important de bout en bout.
Bien sûr c'est toujours nettement mieux que sur des compagnies dont le nom commence et finit par un R, qui pourraient donner des conseils aux sociétés de frêts, tellement les passagers sont des unités transportées, dont le bien être et le ressenti sont totalement accessoires, notamment en cas de problème. Les passagers ont parfois accepté de voler pas cher pour mieux voire ou boire ailleurs. Il est donc compréhensible qu'ils soient parfois bourrés, comme du bétail s'entend et traités comme tel, en l'absence de traiteur.
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