Pour les amateurs de dogoneries il faut ne pas trop tarder: c'est jusqu'au 24 juillet au Musée du quai Branly.
L'exposition en rez-de- jardin est moins esthétisante et mystérieuse que d'autres expos africaines, ayant eu lieu ici, au Musée Dapper, à Barbier Mueller (CH), en Belgique, ou ailleurs.
Pourtant la région d'habitation semi-désertique des Dogons, avec la grande falaise, à peine représentée au début, et leurs rites, s'y prêtaient.
Dans la 1ère salle, réservée aux statues, une ambiance jaune et des cubes de verre (non traités anti-reflet...),l'éclairage zénithal à quelques mètres de hauteur, cassent un peu la magie . Ceci fait que l'on "réfléchit" (soi-même) dans la 1ère salle et qu'il faut choisir son angle pour bien voir les objets. Je serais toujours étonné par les erreurs de débutants que commettent les décorateurs et les scénographes, dont c'est le métier.
Cela tient aussi aux statuettes exposées, notamment les premières, plus simples, plus épurées.A mesure que l'on avance, le jugement se révise: les postures (les bras levés) les thèmes (statues hermaphrodites), les sujets (cavalier sur crodocodile, madonne con bambino) et les styles (certains rappelant les casques grecs, d'autres plus proches de l'Afrique de l'Ouest) des différentes ethnies qui, souvent à la suite de migrations se sont retrouvées sur ce territoire dogon, montrent la complexité.
La 2e salle avec les masques, est l'antichambre d'un fabuleux film de 35 mn de 1974 (copie moyenne mais sujet envoûtant), où l'on voit les rites et les processions post mortem (plusieurs années après). Petite collection, grande diversité. L'un des plus impressionnants reste le masque "maison à étages": un masque d'une relativement petite taille surplombé d'une "planche" étroite décorée de 3 à 5 mètres de haut!
La 3e montre des objets qui reflètent la représentation du monde sur des objets à porter ou des éléments de la maison.
http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/a-l-affiche/dogon.html
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