COREE ADORE? SEOUL A DU SOUL AVRIL 2009
Par un effet du hasard, j'ai eu l'occasion de passer lors de ma vie adulte en des endroits du monde quelques jours ou semaines avant le passage d'un Président français, ou quelques semaines ou mois avant des événements tragiques dans ces pays, les deux phénomènes n'étant bien sûr pas liés.
Quelques exemples: j'étais à Katmandou, début 1984, pendant que les services locaux regoudronnaient en urgence l'avenue qui menait de l'aéroport au palais royal, afin d'accueillir F. MITTERRAND. A Bali, les avenues étaient déjà sèches pour le même françois, pas ermite errant en ces occasions, épris de cour.
Quelques mois après un voyage intéressant, mais un peu catastrophique à New York, les tours jumelles se sont écroulées. Après notre voyage en Chine, il ya eu des tremblements de terre. Nous étions en Inde peu de temps avant N. SARKOZY, et avant les attentats de Mumbay/ Bombay. La Grèce s'est aussi agitée après notre séjour en été 2008.
C'est dans ce contexte que je souhaite vous parler de Séoul, tant que la capitale de la Corée du Sud existe en l'état.
En ces temps de crise nationale et mondiale, il faut pourtant savoir faire preuve d'humour et d'optimisme. La France a délocalisé une partie de son industrie vers des pays moins chers. Les Français délocalisent leur propre joie de vivre et confient maintenant leur goût du rire à des humoristes nombreux et parfois un peu "cheap". Il faut réagir et chercher de nouveaux territoires.
Séoul n'est pas une destination fréquentée par les Français. De même pour la Corée. Aucun des grands voyagistes ne propose d'itinéraire dans ses catalogues en ligne, au filet (la toile), ou en papier glacé ou journal. La pêche (aux infos) est donc lancée. Dans les rayons imprimés ne cohabitent que "LE PETIT FUTE" en français et le "LONELY PLANET" en anglais pour ceux qui veulent s'auto-gérer.
Seuls quelques hommes d'affaires séjournent à Séoul, les avions d'Air France déversent ou embarquent des tranches de néo-callenoliens en transit vers/de Nouméa, certains bonnes pâtes et rouges comme des sauces tomates, et qui, ne connaîtront que l'aéroport moderne d'Inchéon (et non pas luncheon), situé à 3/4 -1 heure du centre ville.
L'exotisme sans FRAM ni Nouvelles Frontières, ni même Voyageurs du Monde, prend une dimension nouvelle, proche de la véritable aventure. Il faut prendre le taureau par les cornes et avoir une âme de Coréador sans devenir Carmen (qui vient de rouge, comme le piment local, ou comme le 1/2 voisin du Nord qui, faute de savoir manier la cape ou l'épée, projette des banderilles a priori nucléaires).
Heureusement, la fée Internet permet de réserver de chez soi une chambre d'hôtel pour la durée, le confort et le prix souhaités. Tapez Seoul et de nombreux sites de voyages feront d'honnêtes propositions.
La même fée donne accès au site de l'office du tourisme coréen, ( http://www.knto.or.kr/ ), fort complet en images et en informations pratiques, et qui fort gentil et poli, ne n'exprime pas qu'en hangeul (l'écriture pas idiote bien qu'idiomatique), mais aussi en gaulois, pas gueulard.
A dire vrai, Séoul ne possède pas le charme immédiat de certaines capitales ou grandes mégalopoles, avec des cathédrales modernes ou anciennes, des temples monumentaux, laïcs ou religieux, des palais visibles de loin. Ce n'est pourtant pas la jungle, ni la jongle, ni le cirque pour qui sait voyager sans dresseur de fauves et de clowns blancs..
Les offices du tourisme sont nombreux, les plans distribués généreusement, le réseau de métro est dense, pratique et simple pour se déplacer dans cette ville immense. Les stations sont numérotées avec un premier chiffre pour le numéro de la ligne de métro-RER et un deuxième pour l'ordre de la station dans la ligne. La tarification est simple, le plus souvent 1100 won pour un trajet (moins de 1€) (10.000 wons = 6 euros, cela fait riche). Les noms de stations et de ligne sont traduits, le métro vous parle en coréen et en anglais, ce qui permet déjà un dialogue avec la ville. Les gens semblent serviables, se détournant parfois de leur chemin pour nous aider.
Avec des menus traduits en anglais et/ou avec des photos, et la proximité des autres tables, on ne meurt ni idiot, ni de faim, pour des repas commençant très bas (soit agenouillés, soit à moins de 3 €) et qui en moyenne nous ont coutés neuf euros par personne assis.
Logis, couvert et transport assurés, que faire sur place si l'on veut bouger et découvrir?
Les tribus de muséophages de notre espèce, paieront leur tribut, souvent gratuit en 2009 dans les musées "nationaux", aux oeuvres de cette culture.
Presque un jour entier passé dans le National Museum of Korea (http://www.museum.go.kr/ ) qui balaye du paléolithique à nos jours, avec le travail des métaux et des bijoux , la calligraphie et la peinture, la céramique, l'art bouddhique
plusieurs heures passées à compléter notre admiration dans un musée proche de l'entrée principale d'un des 4-5 palais royaux, celui de Gyeonbokgung, pour la partie royale, alliant richesse et finesse
et à l'autre bout de ce même palais, un musée folklorique tout simplement extraordinaire par sa richesse (tous les aspects de la vie donnent lieu, dans ce pays à la fois austère par sa philosophie confucianiste et certaines conditions de vie dures, et rigolard/ communicatif/ collégial par ses traditions animistes et agraires, à des rites et à un artisanat à la fois proches et bien différents de ceux de Chine et du Japon)
En complétant par la galerie privée Samseung, qui a fait appel à des architectes européens réputés, on fera le pong entre le céladon et l'art contemporain.
D'autres galeries privées existent près du palais de Gyeonbokgung ou dans le quartier piétonnier de la rue INSANDONG. Bien sûr d'autres musées existent (historique, art bouddhique, de la broderie, etc.).
Visiter un (seul) des 3-5 palais donnera une impression de la vie de cour, avec des cours et des bâtiments rappelant celles et ceux de Chine et du Japon.
Peu de temples (bouddhiques) sont en centre ville, car cette philosophie-religion, royale au premier millénaire, a été reléguée à l'extérieur des villes et de la politique lors du 2e. Un temple du centre, proche de la rue Insandong, s'éveille lors de la fête des lanternes, célébrée chaque année lors de l'anniversaire de Bouddha www.llf.or.kr/eng : des défilés grandioses de lanternes ont lieu à fin avril /début mai suivant le calendrier lunaire. De nuit on voit aussi mieux le nombre de croix éclairées à l'électricité dans les villes coréennes, qui signalent la présence des églises chrétiennes, nombreuses du fait de nombreux courants continus et de sectes alternatives chez les protestants.
Une autre forme de pratique à religieusement respecter, notamment pour les femmes, est celle du lèche vitrine. Vêtements de toutes catégories, bijoux fantaisies ou de pierres plus précieuses, contrefaçons sans façon dans les boutiques, grands magasins et les marchés couverts se trouvent sans prier gare . Les marchés n'ont pas la beauté architecturale de certains marchés d'Europe ou des pays islamiques. La variété des articles vendus, en alimentaire, en textile, en bazar, y supplée. L'habit féminin cérémoniel traditionnel, de soie ou de rayonne, y resplendit. Les étals et les aquarium des poissonneries sont un autre type de régal pour les yeux.
Un petit tour chez les antiquaires ne reviendra pas trop cher. En effet, bien qu'on trouve de nombreux autres articles, l'oeil est attiré par des meubles de taille moyenne, à porte ou à nombreux tiroirs et par des statues en pierre, soit de dieux protecteurs (placés originellement à l'entrée des villages) , soit de "fonctionnaires" (placés à proximités des tombes des patriciens), qui rentrent difficilement dans une valise.
Pour se dégourdir, des spectacles de tous ordres sont proposés, dont ceux de danse traditionnelle. A 3/4 heure de métro/RER on peut sinon aller marcher sur les sentiers des parcs naturels. A force d'arpenter les quartiers, on peut enfin se faire une belle jambe.
En résumé, il peut être sympathique de faire un crochet par cette destination, sans plus broder de manière colorée et fine sur celle-ci dont c'est pourtant la spécialité.
Par un effet du hasard, j'ai eu l'occasion de passer lors de ma vie adulte en des endroits du monde quelques jours ou semaines avant le passage d'un Président français, ou quelques semaines ou mois avant des événements tragiques dans ces pays, les deux phénomènes n'étant bien sûr pas liés.
Quelques exemples: j'étais à Katmandou, début 1984, pendant que les services locaux regoudronnaient en urgence l'avenue qui menait de l'aéroport au palais royal, afin d'accueillir F. MITTERRAND. A Bali, les avenues étaient déjà sèches pour le même françois, pas ermite errant en ces occasions, épris de cour.
Quelques mois après un voyage intéressant, mais un peu catastrophique à New York, les tours jumelles se sont écroulées. Après notre voyage en Chine, il ya eu des tremblements de terre. Nous étions en Inde peu de temps avant N. SARKOZY, et avant les attentats de Mumbay/ Bombay. La Grèce s'est aussi agitée après notre séjour en été 2008.
C'est dans ce contexte que je souhaite vous parler de Séoul, tant que la capitale de la Corée du Sud existe en l'état.
En ces temps de crise nationale et mondiale, il faut pourtant savoir faire preuve d'humour et d'optimisme. La France a délocalisé une partie de son industrie vers des pays moins chers. Les Français délocalisent leur propre joie de vivre et confient maintenant leur goût du rire à des humoristes nombreux et parfois un peu "cheap". Il faut réagir et chercher de nouveaux territoires.
Séoul n'est pas une destination fréquentée par les Français. De même pour la Corée. Aucun des grands voyagistes ne propose d'itinéraire dans ses catalogues en ligne, au filet (la toile), ou en papier glacé ou journal. La pêche (aux infos) est donc lancée. Dans les rayons imprimés ne cohabitent que "LE PETIT FUTE" en français et le "LONELY PLANET" en anglais pour ceux qui veulent s'auto-gérer.
Seuls quelques hommes d'affaires séjournent à Séoul, les avions d'Air France déversent ou embarquent des tranches de néo-callenoliens en transit vers/de Nouméa, certains bonnes pâtes et rouges comme des sauces tomates, et qui, ne connaîtront que l'aéroport moderne d'Inchéon (et non pas luncheon), situé à 3/4 -1 heure du centre ville.
L'exotisme sans FRAM ni Nouvelles Frontières, ni même Voyageurs du Monde, prend une dimension nouvelle, proche de la véritable aventure. Il faut prendre le taureau par les cornes et avoir une âme de Coréador sans devenir Carmen (qui vient de rouge, comme le piment local, ou comme le 1/2 voisin du Nord qui, faute de savoir manier la cape ou l'épée, projette des banderilles a priori nucléaires).
Heureusement, la fée Internet permet de réserver de chez soi une chambre d'hôtel pour la durée, le confort et le prix souhaités. Tapez Seoul et de nombreux sites de voyages feront d'honnêtes propositions.
La même fée donne accès au site de l'office du tourisme coréen, ( http://www.knto.or.kr/ ), fort complet en images et en informations pratiques, et qui fort gentil et poli, ne n'exprime pas qu'en hangeul (l'écriture pas idiote bien qu'idiomatique), mais aussi en gaulois, pas gueulard.
A dire vrai, Séoul ne possède pas le charme immédiat de certaines capitales ou grandes mégalopoles, avec des cathédrales modernes ou anciennes, des temples monumentaux, laïcs ou religieux, des palais visibles de loin. Ce n'est pourtant pas la jungle, ni la jongle, ni le cirque pour qui sait voyager sans dresseur de fauves et de clowns blancs..
Les offices du tourisme sont nombreux, les plans distribués généreusement, le réseau de métro est dense, pratique et simple pour se déplacer dans cette ville immense. Les stations sont numérotées avec un premier chiffre pour le numéro de la ligne de métro-RER et un deuxième pour l'ordre de la station dans la ligne. La tarification est simple, le plus souvent 1100 won pour un trajet (moins de 1€) (10.000 wons = 6 euros, cela fait riche). Les noms de stations et de ligne sont traduits, le métro vous parle en coréen et en anglais, ce qui permet déjà un dialogue avec la ville. Les gens semblent serviables, se détournant parfois de leur chemin pour nous aider.
Avec des menus traduits en anglais et/ou avec des photos, et la proximité des autres tables, on ne meurt ni idiot, ni de faim, pour des repas commençant très bas (soit agenouillés, soit à moins de 3 €) et qui en moyenne nous ont coutés neuf euros par personne assis.
Logis, couvert et transport assurés, que faire sur place si l'on veut bouger et découvrir?
Les tribus de muséophages de notre espèce, paieront leur tribut, souvent gratuit en 2009 dans les musées "nationaux", aux oeuvres de cette culture.
Presque un jour entier passé dans le National Museum of Korea (http://www.museum.go.kr/ ) qui balaye du paléolithique à nos jours, avec le travail des métaux et des bijoux , la calligraphie et la peinture, la céramique, l'art bouddhique
plusieurs heures passées à compléter notre admiration dans un musée proche de l'entrée principale d'un des 4-5 palais royaux, celui de Gyeonbokgung, pour la partie royale, alliant richesse et finesse
et à l'autre bout de ce même palais, un musée folklorique tout simplement extraordinaire par sa richesse (tous les aspects de la vie donnent lieu, dans ce pays à la fois austère par sa philosophie confucianiste et certaines conditions de vie dures, et rigolard/ communicatif/ collégial par ses traditions animistes et agraires, à des rites et à un artisanat à la fois proches et bien différents de ceux de Chine et du Japon)
En complétant par la galerie privée Samseung, qui a fait appel à des architectes européens réputés, on fera le pong entre le céladon et l'art contemporain.
D'autres galeries privées existent près du palais de Gyeonbokgung ou dans le quartier piétonnier de la rue INSANDONG. Bien sûr d'autres musées existent (historique, art bouddhique, de la broderie, etc.).
Visiter un (seul) des 3-5 palais donnera une impression de la vie de cour, avec des cours et des bâtiments rappelant celles et ceux de Chine et du Japon.
Peu de temples (bouddhiques) sont en centre ville, car cette philosophie-religion, royale au premier millénaire, a été reléguée à l'extérieur des villes et de la politique lors du 2e. Un temple du centre, proche de la rue Insandong, s'éveille lors de la fête des lanternes, célébrée chaque année lors de l'anniversaire de Bouddha www.llf.or.kr/eng : des défilés grandioses de lanternes ont lieu à fin avril /début mai suivant le calendrier lunaire. De nuit on voit aussi mieux le nombre de croix éclairées à l'électricité dans les villes coréennes, qui signalent la présence des églises chrétiennes, nombreuses du fait de nombreux courants continus et de sectes alternatives chez les protestants.
Une autre forme de pratique à religieusement respecter, notamment pour les femmes, est celle du lèche vitrine. Vêtements de toutes catégories, bijoux fantaisies ou de pierres plus précieuses, contrefaçons sans façon dans les boutiques, grands magasins et les marchés couverts se trouvent sans prier gare . Les marchés n'ont pas la beauté architecturale de certains marchés d'Europe ou des pays islamiques. La variété des articles vendus, en alimentaire, en textile, en bazar, y supplée. L'habit féminin cérémoniel traditionnel, de soie ou de rayonne, y resplendit. Les étals et les aquarium des poissonneries sont un autre type de régal pour les yeux.
Un petit tour chez les antiquaires ne reviendra pas trop cher. En effet, bien qu'on trouve de nombreux autres articles, l'oeil est attiré par des meubles de taille moyenne, à porte ou à nombreux tiroirs et par des statues en pierre, soit de dieux protecteurs (placés originellement à l'entrée des villages) , soit de "fonctionnaires" (placés à proximités des tombes des patriciens), qui rentrent difficilement dans une valise.
Pour se dégourdir, des spectacles de tous ordres sont proposés, dont ceux de danse traditionnelle. A 3/4 heure de métro/RER on peut sinon aller marcher sur les sentiers des parcs naturels. A force d'arpenter les quartiers, on peut enfin se faire une belle jambe.
En résumé, il peut être sympathique de faire un crochet par cette destination, sans plus broder de manière colorée et fine sur celle-ci dont c'est pourtant la spécialité.
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