- elle est inattendue, car le Népal est surtout connu pour sa majorité hindouiste (environ 75 à 80% de la population), et sa minorité bouddhiste (environ 15%)
- les formes des masques sont loin d'être convenues, semblant souvent exprimer des émotions fortes et torturées
- bien que principalement en bois, on pourrait les croire parfois en métal ou en pierre.
J'ai gardé un excellent souvenir de mon 1er contact avec le Népal au printemps 1983: une ambiance moyenageuse, des décors des premières images de "Tintin au Tibet", un mysticisme de l'architecture des 2 religions principales, des hautes montagnes à la fois proches et lointaines, une ambiance routarde et trekking bon enfant, débarassée des paradis artificiels de la génération précédente. Et le gag: l'avenue menant au palais royal vite goudronnée de frais, en prévision de l'arrivée prochaine du Président F. MITTERRAND http://discours.vie-publique.fr/notices/837089700.html
LAPITA Ancêtres océaniens L'autre "petite" exposition Lapita, est aussi située en mezzanine et composée surtout de céramiques retrouvées près de cimetières perdus, et d'objets plus récents reprenant les mêmes motifs.
Les objets provenant de cette "civilisation" datant des 1er et 2e millénaires avant JC, et qui a pris corps dans des îles du Pacifique entre la Nouvelle Guinée et la Polynésie Occidentale, ont plus un intérêt archéologique et imaginaire.
En effet, se dire que des peuples du Sud de la Chine et de Taiwan ont transité par les îles Philippines et la Nouvelle Guinée entre 1500 et 2000 avant JC pour aboutir à des milliers de km dans ces îles, en se mêlant partiellement aux populations locales , reste fascinant.
l'autre aspect, plus géopolitique est qu'il existe toujours un archipel " Bismarck" , à l'ouest de la Nouvelle Guinée, montrant que le colonialisme de 3 à 5 "grandes" nations au 19e siècle n'avait pas de limite http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle-Guin%C3%A9e_allemande .
Les 2 expositions, intégrées dans les collections permanentes, laissent en principe du temps et de la concentration pour visiter certaines parties ou pour simplement déambuler parmi ces beaux objets exposés des 5 continents. A voir jusqu'au 9 janvier 2011.
La scénographie du Musée Branly me laissera toujours perplexe: une rampe sans fin et sans autre attraction qu'un jeu de mots qui bougent sur son sol via des projections lumineuses, une atmosphère sombre, un peu pour préserver des pièces fragiles, un peu pour dégager une atmosphère mystérieuse, beaucoup pour faire mal aux yeux à la longue, et beaucoup pour ne pas pourvoir distinguer le détail et la beauté de certains objets: des objets sombres sur fond noir ne "ressortent" pas, malgré un éclairage zénithal.
J'ai toujours pensé qu'il faudrait condamner certains architectes à vivre au quotidien dans ce qu'ils ont créé, notamment dans le cas des lieux publics et quand ils sont célèbres.
Certaines gares, certains aéroports, voire d'autres lieux seraient alors moins conçus pour certains egos et in vitro (même avec la CAO la plus puissante) et plus in vivo et pour mes égaux.
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