En relisant l'histoire de Bruges, avec la question actuelle, de la partition linguistique et politique de la Belgique en toile de fond, il est toujours surprenant de voir comment les frontières et les gouvernants de la Belgique ont fluctué.
Mes voyages récents dans une dizaine de pays m'a aussi permis de lire et de visualiser les nombreux changements de frontières au cours des siècles dans la "vieille" Europe. En fait, un continent qui change tellement ne peut pas vraiment être considéré comme vieux, tout au plus ancien.
En effet, que de changements au rythme des mariages, des alliances, des acquisitions, des héritages, parfois des partages, et non seulement du fait des guerres.
Une vidéo graphique illustre bien ce changement: http://www.mobilit.fgov.be/data/aqua/GE_Belgium.pdf .
Des pays au début vassaux, vaincus, tels que les composantes de la Russie du Moyen-Age ont gagné largement en puissance. La Pologne, menacée par les moines-chevaliers teutoniques, a connu des frontières beaucoup plus étendues, avant de disparaître, puis de renaître. La Hongrie a perdu 60% de son territoire "historique" en 1919, après avoir connu des fluctuations au cours des siècles, notamment avec les Turcs et avec les Habsbourg. La Suède ne possédait pas sa façade ouest pendant longtemps, puis a envahi plusieurs zones au sud de la Baltique, avant de refluer. L'Allemagne "actuelle" avec le Saint Empire Romain Germanique, dont elle constituait une grande partie, mais pas la totalité, n'est pas simple à suivre.
De retour à Bruges: qui se rappelle qu'elle a été ville-frontière à la fin du 1er millénaire et partie du royaume de France?
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