Ce 2e vrai voyage à Berlin (le 1er dans les années 90, puis un très court en 2000) m’amène à penser que Berlin est une ville en mutation, mais loin d’être « finie ».
Les chantiers sont encore nombreux, les rénovations aussi. Le quartier entre le Reichstag, les bureaux du Bundestag, le siège de la Chancellerie et la gare principale fait presque vide et on n’a pas l’impression que c’est voulu.
D’autres quartiers d’habitations de l’ex partie est de la capitale ont récupéré une âme, ont gagné en couleur(s), sont plus vivants. Des immeubles modernes, notamment de bureaux en ont remplacé d’autres ou comblé des vides.
Ceci est parfois cocasse, avec des immeubles de verre jouxtant des immeubles « DDR » et des bâtiments de la fin du 19e s.. On retrouve une plus grande unité d’architecture monumentale dans le Museum Insel (qui aurait déjà besoin d’un ravalement) et autour du Gendarmenmarkt (2 églises de l’époque classique-baroque et un théâtre entre les 2). Unter der Linden présente aussi cette unité, mais est passablement en travaux dans sa partie la plus à l'est.
Une trop grande linéarité a heureusement été évitée dans le quartier d’affaires de la Potsdamer Platz , construit sur l’ex no man’s land entre les 2 Berlin.
En résumé, Berlin, ville aux nombreux attraits, ne donne pas cette image de puissance installée et solide que les medias cherchent à transmettre depuis quelques années. Elle est plus une mosaïque où des quartiers populaires et une architecture fonctionnelle côtoient des bâtiments plus ambitieux et/ ou plus anciens.
samedi 12 mai 2012
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