photos de J.E. et Th. A.
Sans être le Paradis sur terre, Maurice permet un certain art de vivre pour le touriste voulant se reposer, un peu explorer, un peu sportiver pendant une semaine ou deux, mais aussi pour le résident au mois. Elle permet aussi de comprendre que le développement peut être souriant.
En effet, la population, sans être riche, ne fait le plus souvent pas montre d'une pauvreté criante. Les différentes ethnies et religions, dont le mélange est explosif ailleurs, constitue ici un cocktail agréable: une majorité hindouiste, des minorités musulmanes et chrétiennes, une majorité d'origine indienne, des minorités d'origine africaine ou européenne (avec un zeste de chinois) n'ont jusqu'à présent pas pris feu.
De même, les richesses ne sont pas forcément également réparties.
Les grandes différences entre cette Ile-Etat et beaucoup d'autres sont qu'elle a su gérer son indépendance depuis 1968 tout en nouant des relations internationales: elle a su adapter sa ou ses principales sources de richesse à chaque époque: la canne à sucre, le textile-confection, les services bancaires internationaux, le tourisme un peu sélectif se sont empilés; d'autres activités suivront. Ainsi elle ne connait ni le délabrement, ni la dépendance vis à vis d'une métropole de nombreuses autres.
Ces relatives aisance, autonomie et stabilité, combinées à une gentillesse naturelle et professionnelle constituent un exemple de bon fonctionnement possible, dont l'Européen de passage peut profiter
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