en Corée, comme dans de nombreux autres pays, voyager, en dehors d'un groupe organisé et sans accompagnateur parlant la langue locale, permet de mieux percevoir certaines réalités locales et de sortir de la bulle franco-française, mais suppose certaines capacités et ressources en organisation et en communication.
Il est alors indispensable d'avoir un guide culturello-pratique de type Routard (qui n'existe pas sur la Corée) ou Lonely Planet pas trop vieux, le Petit Futé étant moins mis à jour et plus succinct.
A titre d'exemple, quelques années auparavant, je connaissais une dizaine de phrases- ou expressions-type en Japonais, qui permettaient un premier contact ou une orientation. Je savais notamment dire, ou montrer une petite note écrite, pour demander au personnel de gare "où se trouve la consigne à bagages", car visiter des temples centenaires avec une valise de 15-20 kg, même à roulettes, rompt le charme.
En Corée du Sud aussi, l'anglais (oublions les autres langues européennes) n'est parlé que dans les grandes agences, les "bons" hôtels, et SURTOUT, dans les Offices de Tourisme des villes, qu'il faut surexploiter. Dès le premier OT, nous sommes repartis avec 5-10 billets d'une taille d'une carte de visite demandant, en hangeul (l'écriture coréenne), le prix de la chambre, la visite, le prochain bus pour...etc. , que nous tendions au guichet des hôtels ou des gares routières.
Pour notre circuit autour de la Corée, nous avons essentiellement utilisé les bus de ligne et les "love motels". Pourquoi?
1 /transports interurbains:
- La voiture de location est plus chère et plus "hasardeuse": type de conduite des nationaux, certains panneaux ne sont pas traduits, etc.
- Le train de type TGV est lui aussi très cher et ne permet pas de visiter beaucoup de villes et le train normal est excessivement lent (nous l'avons pris une fois, never again)
- il est possible de rejoindre la plupart des villes soit par bus express, soit par bus rapide (un peu plus cher mais meilleur confort et moins d'arrêts en chemin), toujours avec la règle des "petits papiers" dans les gares routières avec la date et l'heure et la destination écrite en hangeul. Il y a en général une fréquence et un confort corrects. Beaucoup de destinations sont de point à point, sans correspondance
- il existe plusieurs catégories, du dortoir à l'hôtel super luxe, en passant par les auberges traditionnelles et les hôtels pour hommes d'affaires
- nous avons opté pour les "love motels" parce qu'ils réunissaient plusieurs avantages: proches des gares routières, une chambre bien équipée (sdb et WC ressemblant parfois à celui d'un pilote d'avion, tellement il y a de touches, mais aussi ordinateur avec connexion internet gratuite, TV, mini frigo, fontaine à eau (l'eau du robinet n'est pas réputée potable), sachets de thé/café , produits d'hygiène, etc), paiement à l'arrivée, une décoration allant de sobre à "romantique", etc. En somme le confort d'un deux à trois étoiles français pour un prix moindre
- la clientèle, bien que parfois de passage, n'évoquait pas les hôtels de passe. Comme les hôtels de ce type sont concentrés dans un quartier, on peut choisir son style extérieur et intérieur
- dans les très grandes villes, le métro reste la solution idéale, vu les distances souvent longues d'un point à un autre,
- dans les plus petites, après être passé à l'office du tourisme pour savoir quelles lignes de bus prendre pour aller aux points d'attraction , ainsi que le montant à payer (une somme standard en général), on peut se débrouiller pas trop mal
- le taxi, équipé d'un compteur, peut être utilisé d'un point à un autre, avec le principe du petit papier
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