La visite de la Nouvelle Angleterre à partir de Boston s'oriente souvent vers la côte Atlantique.
A début novembre, notre choix s'est plutôt porté sur l'intérieur des terres du Massachusetts, avec une étape à Deerfield, une 2e à Williamstown, une 3e au nord de Stockbridge, une 4e et dernière à Sturbridge avant un retour vers Boston. Le guide du routard ne couvre pas cette partie. Notre édition du guide vert Michelin si.
Le GPS en location n'était pas indispensable, à condition d'acheter une carte routière de l'Etat pour quelques $, d'avoir le dit guide et de ne se munir sur place des cartes locales gratuites. La Rand Mc Nally achetée sur place, sans être très détaillée, reste correcte.
Nous avons quitté Boston centre par le Harvard Bridge, où commence la route 2A West, puis 2 West qu'il suffit de suivre jusqu'à Greenfield, puis la 5 Sud.
. Nous n'avons pas visité en chemin CAMBRIDGE/HARVARD*** (faute de temps et vu lors d'un précédent séjour), LEXINGTON**, CONCORD** (2 petites villes surtout historiques pour le conflit anglo/américain), Fruitlands Museums** (ex communauté/ maison SHAKER). Pour information:
http://voyage.michelin.fr/web/destination/Etats_Unis-Nouvelle_Angleterre/sites-touristiques?c1=3&c1=2
En excluant une courte marche dans la "zone des combats" et une petite pause déjeuner et quelques arrêts photos, nous avons dû mettre 3 à 4 heures de route de Boston à Deerfield, avec les feux tricolores et la limitation de vitesse bien respectée. En théorie, nous aurions mettre 2h30. Avec l'horaire d'hiver, la nuit tombe vers 16h30-17h00 à début novembre.
Visite de DEERFIELD** http://www.historic-deerfield.org/discover-deerfield/village-overview/ le lendemain matin. Billet adulte à 14 $. Plusieurs maisons d'origine et équipées / meublées, le long d'une rue principale d'environ 1 km. En général, visite guidée de 35 minutes de chaque maison à l'heure précise (9h00, 10h00, etc.) avec certaines ouvrant plus tard et d'autres étant en visite libre.
Il y a de quoi s'occuper de 9h à 16h30 et de comprendre la vie locale du 18e au 19e s.. Nous avons visité environ une dizaine de maisons. Très bien notamment en cette saison où les feuilles sont encore belles et la foule pas trop dense. Un cachet d'authenticité certain.
dimanche 15 novembre 2015
mercredi 11 novembre 2015
BOSTON et MASSACHUSETTS en automne 2015. Etape 1 BOSTON quelques aspects pratiques
Une grosse semaine passée sur place rappelle combien cette ville et son arrière pays ont du charme.
Boston est une ville qui se visite vraiment à pied, éventuellement avec un peu de métro ou de taxi. Nous avons retrouvé nos repères de notre visite d'il y a 15 ans; et bien sûr constaté quelques changements.
La visite s'est concentrée sur Boston Centre et un circuit "historique" et "culturel" à l'intérieur des terres. Pas de de Harvard / Cambridge, ni de Salem cette fois-ci. La côte sera pour une autre fois et en une autre saison.
Cette région reste un excellent pont d'accès entre l'Europe et le continent américain, et aussi un pont historique, avec des bâtiments et des faits remontant à la fin du 17e siècle.
Le climat doux (entre 12 et 18°C en journée) et l'absence de pluie ont facilité notre visite. A début novembre les autochtones ont déjà connu récemment des tempêtes de neige. Mi-octobre reste plus indiqué pour mieux contempler les feuilles jaunes, oranges et rouges des différentes essences d'arbres, mais il y avait de beaux restes.
En plus, Halloween tombe le 31 octobre, avec ses citrouilles, sa symbolique, ses costumes...
Sauf erreur, pas de défilé sur les avenues, comme nous en avons connu des prodigieux à New York, mais un peu d'animation dans les rues.
L'aéroport LOGAN est proche et nous avons pris le bus direct LOGAN EXPRESS à 5 $ par personne pour gagner notre petit hôtel dans le quartier de BACK BAY, proche de la tour PRUDENTIAL, au nord ouest du centre. A peine 2 fois plus cher que le métro et sans changements ni couloirs. www.flylogan.com
L'hôtellerie est chère en centre ville et les prix peuvent sensiblement varier suivant les saisons. Les chambres étant souvent dotées d'un réfrigérateur et d'autres équipements (à vérifier), on peut éventuellement compenser les dépenses au restaurant par des achats alimentaires dans un supermarché voisin.
Le budget parking par jour pouvant vraiment être affolant et les causes d'amendes et de remorquage tellement nombreuses, nous avons loué un véhicule le matin de notre départ de Boston. Ceci avec une prise de véhicule à Atlantic Avenue en Centre Ville (plusieurs compagnies sont dans le même immeuble /garage sur 7 étages). Mieux vaut avoir une valise à roulettes, car le garage se situe entre AQUARIUM et SOUTH STATION, proche des quais à l'est du centre.
Une comparaison entre Autoescape et d'autres centrales de réservation d'un côté, entre ALAMO et d'autres compagnies de l'autre, nous ont amené à choisir les deux pour cette fois-ci. L'étude des petites lignes et des conditions d'assurance (dont franchise) est préférable au calme chez soi, devant son ordinateur, quelques semaines avant le départ.
Boston est une ville qui se visite vraiment à pied, éventuellement avec un peu de métro ou de taxi. Nous avons retrouvé nos repères de notre visite d'il y a 15 ans; et bien sûr constaté quelques changements.
La visite s'est concentrée sur Boston Centre et un circuit "historique" et "culturel" à l'intérieur des terres. Pas de de Harvard / Cambridge, ni de Salem cette fois-ci. La côte sera pour une autre fois et en une autre saison.
Cette région reste un excellent pont d'accès entre l'Europe et le continent américain, et aussi un pont historique, avec des bâtiments et des faits remontant à la fin du 17e siècle.
Le climat doux (entre 12 et 18°C en journée) et l'absence de pluie ont facilité notre visite. A début novembre les autochtones ont déjà connu récemment des tempêtes de neige. Mi-octobre reste plus indiqué pour mieux contempler les feuilles jaunes, oranges et rouges des différentes essences d'arbres, mais il y avait de beaux restes.
En plus, Halloween tombe le 31 octobre, avec ses citrouilles, sa symbolique, ses costumes...
Sauf erreur, pas de défilé sur les avenues, comme nous en avons connu des prodigieux à New York, mais un peu d'animation dans les rues.
L'aéroport LOGAN est proche et nous avons pris le bus direct LOGAN EXPRESS à 5 $ par personne pour gagner notre petit hôtel dans le quartier de BACK BAY, proche de la tour PRUDENTIAL, au nord ouest du centre. A peine 2 fois plus cher que le métro et sans changements ni couloirs. www.flylogan.com
L'hôtellerie est chère en centre ville et les prix peuvent sensiblement varier suivant les saisons. Les chambres étant souvent dotées d'un réfrigérateur et d'autres équipements (à vérifier), on peut éventuellement compenser les dépenses au restaurant par des achats alimentaires dans un supermarché voisin.
Le budget parking par jour pouvant vraiment être affolant et les causes d'amendes et de remorquage tellement nombreuses, nous avons loué un véhicule le matin de notre départ de Boston. Ceci avec une prise de véhicule à Atlantic Avenue en Centre Ville (plusieurs compagnies sont dans le même immeuble /garage sur 7 étages). Mieux vaut avoir une valise à roulettes, car le garage se situe entre AQUARIUM et SOUTH STATION, proche des quais à l'est du centre.
Une comparaison entre Autoescape et d'autres centrales de réservation d'un côté, entre ALAMO et d'autres compagnies de l'autre, nous ont amené à choisir les deux pour cette fois-ci. L'étude des petites lignes et des conditions d'assurance (dont franchise) est préférable au calme chez soi, devant son ordinateur, quelques semaines avant le départ.
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dimanche 30 août 2015
Madère en mai 2015 quelques aspects pratiques
Un peu de retard pris dans la rédaction...
Madère a été comme prévu un grand coup de coeur, par ses paysages, sa luxuriante végétation, son climat, le résultat du travail effectué par les hommes et bien sûr le côté insulaire.
Avril à juin est une bonne époque pour ce paradis des fleurs et en termes de température. Pour rappel, Madère est à la latitude du Maroc.
Une semaine sur place permet de conjuguer visites, activités et délassement.
Nous ne sommes pas allés à l'île Porto Santo, bien pour les amateurs de plages de sable et de paysage plus sec.
Le phénomène bloquant pouvait être les tarifs des compagnies régulières portugaises. Avec TRANSAVIA, les tarifs étaient "corrects" en s'y prenant bien à l'avance. Escale à Porto. D'autres compagnies proposent des vols directs, suivant les destinations
Le bus régulier de l'aéroport passe à proximité de la plupart des hôtels de la partie basse de FUNCHAL.
Un autre point préoccupant avant de partir (mais facilement résolu sur place) était le déplacement dans l'île, soit pour visiter les sites et villes, soit pour les marches à pied.
En fait plusieurs agences de tourisme sur place proposent des circuits dans ces deux domaines, en 1/2 journées ou en journées pleines, de 15 à 25 euros, avec réservation la veille pour le lendemain ou le surlendemain (jours fixes de départ dans la semaine). Les minibus sont de 10 à 20 personnes avec un chauffeur guide, ou avec un guide pour les marches.
Donc la location de voiture n'est pas indispensable (les routes sont en outre parfois bien pentues et étroites, car l'île est typiquement volcanique).
Gérer les circuits et la fréquence des compagnies locales concessionnaires de parties de l'île était en outre un peu complexe, avec pertes de temps en transport garanties.
En prenant un jour un circuit Nord Ouest, puis un autre jour un circuit Est de l'Ile, nous avons eu le temps d'apprécier la diversité et la beauté des paysages.
Nous n'avons fait en plus qu'un circuit à pied, sur des levadas, ces canalisations creusées dans la roche et/ ou en maçonnerie au cours des siècles, pour irriguer des champs et jardins. Le nôtre était celui de la Levada de Caldeirao Verde, un classique et relativement facile. Un autre aurait pu être le bienvenu.
L'équipement minimum: des chaussures de marche (au minimum de vrai jogging car le chemin peut être glissant), un bâton pour certains parties(fourni dans les circuits en minibus), un sac à dos (pour son propre repas de midi ++), une lampe de poche.
La capitale FUNCHAL et ses environs peuvent se visiter en 1,5 à 2,5 jours, suivant son rythme et le nombre de jardins et de quintas (domaines) visités. L'essentiel se fait à pied, avec un peu de bus de ville pour regagner son hôtel ou rejoindre les jardins. Plus cher: un peu de téléphérique entre 2 jardins ou entre la ville basse et l'un d'entre eux.
Plus de détails, notamment sur FUNCHAL et environs, à une autre occasion.
Madère a été comme prévu un grand coup de coeur, par ses paysages, sa luxuriante végétation, son climat, le résultat du travail effectué par les hommes et bien sûr le côté insulaire.
Avril à juin est une bonne époque pour ce paradis des fleurs et en termes de température. Pour rappel, Madère est à la latitude du Maroc.
Une semaine sur place permet de conjuguer visites, activités et délassement.
Nous ne sommes pas allés à l'île Porto Santo, bien pour les amateurs de plages de sable et de paysage plus sec.
Le phénomène bloquant pouvait être les tarifs des compagnies régulières portugaises. Avec TRANSAVIA, les tarifs étaient "corrects" en s'y prenant bien à l'avance. Escale à Porto. D'autres compagnies proposent des vols directs, suivant les destinations
Le bus régulier de l'aéroport passe à proximité de la plupart des hôtels de la partie basse de FUNCHAL.
Un autre point préoccupant avant de partir (mais facilement résolu sur place) était le déplacement dans l'île, soit pour visiter les sites et villes, soit pour les marches à pied.
En fait plusieurs agences de tourisme sur place proposent des circuits dans ces deux domaines, en 1/2 journées ou en journées pleines, de 15 à 25 euros, avec réservation la veille pour le lendemain ou le surlendemain (jours fixes de départ dans la semaine). Les minibus sont de 10 à 20 personnes avec un chauffeur guide, ou avec un guide pour les marches.
Donc la location de voiture n'est pas indispensable (les routes sont en outre parfois bien pentues et étroites, car l'île est typiquement volcanique).
Gérer les circuits et la fréquence des compagnies locales concessionnaires de parties de l'île était en outre un peu complexe, avec pertes de temps en transport garanties.
En prenant un jour un circuit Nord Ouest, puis un autre jour un circuit Est de l'Ile, nous avons eu le temps d'apprécier la diversité et la beauté des paysages.
Nous n'avons fait en plus qu'un circuit à pied, sur des levadas, ces canalisations creusées dans la roche et/ ou en maçonnerie au cours des siècles, pour irriguer des champs et jardins. Le nôtre était celui de la Levada de Caldeirao Verde, un classique et relativement facile. Un autre aurait pu être le bienvenu.
L'équipement minimum: des chaussures de marche (au minimum de vrai jogging car le chemin peut être glissant), un bâton pour certains parties(fourni dans les circuits en minibus), un sac à dos (pour son propre repas de midi ++), une lampe de poche.
La capitale FUNCHAL et ses environs peuvent se visiter en 1,5 à 2,5 jours, suivant son rythme et le nombre de jardins et de quintas (domaines) visités. L'essentiel se fait à pied, avec un peu de bus de ville pour regagner son hôtel ou rejoindre les jardins. Plus cher: un peu de téléphérique entre 2 jardins ou entre la ville basse et l'un d'entre eux.
Plus de détails, notamment sur FUNCHAL et environs, à une autre occasion.
SLOVENIE en août 2015 idée d'itinéraire
La Slovénie est un pays petit par la taille: avec environ 20.000 km² cela représente la moitié de la Suisse, les 2/3 de la Normandie, et par la population: et un peu plus de 2 millions d'habitants.
Pas trop connue et visitée par les Français, la Slovénie représente un charme certain, notamment par ses paysages, son histoire et sa culture, l'ouverture de sa population. Elle est au carrefour des mondes germanique, slave et méditerranéen.
En vrac, paysages de préalpes ou de Jura, de causses, vallées très vertes avec rivières, causses avec végétation, conifères et feuillus, champs céréaliers et autres, arbres fruitiers isolés par maison ou en exploitation, vignes en lignes ou en gloriette.
Églises souvent blanches avec tour à toit en bulbes ou pointu, maisons à crépi de couleur. Châteaux en pierres pour la partie moyenâgeuse et défensive, de couleur blanche avec toit rouge pour ceux remodelés à la Renaissance ou ultérieurement.
On peut apprendre quelques mots ou quelques phrases en slovène.
La langue touristique est l'anglais, correctement parlée par nos interlocuteurs tout le long du trajet. L'allemand au Nord et l'italien à l'ouest peuvent aussi servir.
Pour y aller et nous déplacer, nous avons opté pour l'avion jusqu'à la capitale LJUBLJANA (les j se prononcent i), puis voiture de location. Des minibus à 8 passagers conduisent jusqu'au centre ville, aux hôtels pour 9 €.
La voiture étant proscrite en centre ville et inutile pour visiter la ville (tout se fait vraiment à pied), on peut faire démarrer son contrat de location de voiture après avoir visité en 1, 2 ou 3 jours la capitale. La compagnie choisie ne nous a pas fait payer de supplément pour une prise de véhicule en centre ville et un retour à l'aéroport. En revanche supplément vignette autoroute en fonction de la durée, plus surcoût si traversée de frontière (à prévoir). Dans les comparaisons de compagnies, prendre en compte la franchise d'assurance (pouvant aller jusqu'à 1000 euros...).
En revenant ultérieurement sur le détail des étapes, une idée de circuit assez complet, organisé en solo via internet à l'avance par mon épouse Christine.
Le guide LONELY PLANET SLOVENIE est utile, bien que datant de 2013. Le PETIT FUTE peut venir en complément. Pas de Routard, ni de Michelin.
L'amplitude d'ouverture des attractions est plus importante de juin à début septembre. Lundi est souvent jour de fermeture. Des commerces de centre ville peuvent être fermés le samedi après-midi et le dimanche. Compensation pour certains achats par les centres commerciaux périphériques dans certaines villes.
La monnaie est l'euro.
ITINERAIRE
La suite au prochain épisode.
Pas trop connue et visitée par les Français, la Slovénie représente un charme certain, notamment par ses paysages, son histoire et sa culture, l'ouverture de sa population. Elle est au carrefour des mondes germanique, slave et méditerranéen.
En vrac, paysages de préalpes ou de Jura, de causses, vallées très vertes avec rivières, causses avec végétation, conifères et feuillus, champs céréaliers et autres, arbres fruitiers isolés par maison ou en exploitation, vignes en lignes ou en gloriette.
Églises souvent blanches avec tour à toit en bulbes ou pointu, maisons à crépi de couleur. Châteaux en pierres pour la partie moyenâgeuse et défensive, de couleur blanche avec toit rouge pour ceux remodelés à la Renaissance ou ultérieurement.
On peut apprendre quelques mots ou quelques phrases en slovène.
La langue touristique est l'anglais, correctement parlée par nos interlocuteurs tout le long du trajet. L'allemand au Nord et l'italien à l'ouest peuvent aussi servir.
Pour y aller et nous déplacer, nous avons opté pour l'avion jusqu'à la capitale LJUBLJANA (les j se prononcent i), puis voiture de location. Des minibus à 8 passagers conduisent jusqu'au centre ville, aux hôtels pour 9 €.
La voiture étant proscrite en centre ville et inutile pour visiter la ville (tout se fait vraiment à pied), on peut faire démarrer son contrat de location de voiture après avoir visité en 1, 2 ou 3 jours la capitale. La compagnie choisie ne nous a pas fait payer de supplément pour une prise de véhicule en centre ville et un retour à l'aéroport. En revanche supplément vignette autoroute en fonction de la durée, plus surcoût si traversée de frontière (à prévoir). Dans les comparaisons de compagnies, prendre en compte la franchise d'assurance (pouvant aller jusqu'à 1000 euros...).
En revenant ultérieurement sur le détail des étapes, une idée de circuit assez complet, organisé en solo via internet à l'avance par mon épouse Christine.
Le guide LONELY PLANET SLOVENIE est utile, bien que datant de 2013. Le PETIT FUTE peut venir en complément. Pas de Routard, ni de Michelin.
L'amplitude d'ouverture des attractions est plus importante de juin à début septembre. Lundi est souvent jour de fermeture. Des commerces de centre ville peuvent être fermés le samedi après-midi et le dimanche. Compensation pour certains achats par les centres commerciaux périphériques dans certaines villes.
La monnaie est l'euro.
ITINERAIRE
- Jour 1 arrivant vers midi le jour 1: 2,5 jours à LJUBLJIANA
- Jour 4 transfert vers Bled, en visitant sur le chemin les petites villes de SKOFJA LOKA, KRANJ et RADOVLJICA
- Jour 5: BLED, lac, église sur île, château
- Jour 6: Lac et église de BOHINJ, route vers le parc national du TRIGLAV (point culminant de la Slovénie) via KRANJSKA avec la route aux 40 virages en épingle à cheveux, BOVEC, Gorges de la SOCA, TOLMIN. Nuit à POSTAJA.
- Jour 7: visite d'IDRIJA (anciennes mines de mercure), route vers sud et visite des haras de LIPICA ( le "c" simple se prononce "ts"). Nuit à SEZANA.
- Jour 8: visite de TRIESTE en Italie. nuitées à STRUNJAN, dans un hôtel face aux salines
- Jour 9 à 11, petites villes/ ports de la côte adriatique.
- Jour 12 transfert, Grottes de SKOCJAN, vallée de la VIPAVA, dont le bourg de STANJEL, nuitées à POSTOJNA
- Jour 13 grottes de POSTOJNA, château de PREDJAMA
- Jour 14 transfert, Château de SNEZNIK, lac de RIBNICA, ville de NOVO MESTO, chartreuse de PLETERJE, nuitée à KOSTANJEVICA NA KRKI
- Jour 15 Château ancien monastère de KOSTANJIVICA, nuitées à CERKVENJAK à 25 km à l'est de MARIBOR
- Jour 16 MARIBOR
- Jour 17 MURSKA SOBOTA (château fermé), villes de GORNJA RADGONA et BAD RADKERSBURG (en face en Autriche)
- Jour 18 ville de PTUJ
- Jour 19 transfert, Chartreuse de ZICE, ville de CELJE, prévu mais pas fait: KAMNIK (orages, au désespoir) nuitée proche de l'aéroport, à 25 km au nord de LJUBLJANA.
- Jour 20 envol en fin de matinée.
La suite au prochain épisode.
samedi 24 août 2013
Auvergne revue et corrigée: il faut y aller
Des 22 régions métropolitaines de France , l'Auvergne était pratiquement la seule que je n'avais jamais visitée, à part peut-être une nuitée à Riom et une ou deux traversées de part en part, via autoroute ou nationale, pour rejoindre une autre région à meilleure réputation.
L'erreur a été réparée en 2 semaines de voyage itinérant en août , avec un "focus" sur les villes et villages historiques ainsi que les églises notamment romanes, et une dose décente de sommets, de puys et de paysages vallonnés.
Et là, une grande claque aux clichés et à Kodak: des décennies de photos montrent une Auvergne sombre: ciel plombé, cathédrales, églises, monuments aux couleurs sombres. Et en plus de cela, région rustique et reculée.
Je n'ai rarement vu autant de sites romans et gothiques aussi colorés à l'intérieur. Ceci par la couleur de la pierre (contraste entre pierre blanche et pierre noire, ou bien présence de grès) , par le badigeon, par les fresques, par la mise en couleurs des colonnes et chapiteaux, notamment historiés ("qui racontent une histoire"). Un nombre important d'intérieurs d'églises à Paris font en comparaison pitié, sales, pétrifiés.
De même différentes pierres volcaniques sombres (pierre de Volvic, pierre d'orgues basaltiques, etc.) alternent avec d'autres plus claires ou avec des enduits à la chaux. Il y a, en ce pays religieux, qui a adopté l'écu d'un évêque pour représenter sa Région, une "débauche" de structures et de détails alliant Moyen Age et Renaissance: portes, fenêtre, escaliers en forme de tour, tourelles, personnages, etc. Un enchantement pour qui sait regarder et lever la tête. Il y a un tel potentiel de visites de petits (ou de grands) châteaux, qu'il faut faire des choix
Les paysages sont extrêmement variés en cette saison: champs de diverses céréales, de tournesol, prairies tondues, fleuries ou en pacage, taillis et bocages, forêts de différents feuillus et de différents conifères. Ils sont construits en 2 ou 3 niveaux, avec idéalement la chaîne des Puys en 3e plan.
Dans les hauteurs, l'air est vif, mais la vue, souvent à 180 ou à 360° , permet d'embrasser du regard cette mosaïque construite en partie par les forces terrestres, en partie par l'homme. L'imaginaire fonctionne bien sûr aussi face à ces formes volcaniques (expliquées par des panneaux et brochures in situ), dont certaines sont anciennes, mais d'autres ont pris fin il y a seulement 6000 ans.
Les routes, de la petite départementale au grand axe, sont en bien meilleur état que les nombreuses routes d'Ile de France que j'ai fréquentées au 2e trimestre 2013 (nids de poule et plaques d'asphalte manquantes au delà de l'imaginable dans cette région capitale qui concentre 30% des richesses du pays...). Le petit désavantage: cela peut assez souvent être pentu et tourner. Par lien de cause à effet, certains Auvergnats adoptent une conduite de type "rallye".
Une seule petite déception: les différentes villes d'eaux, fortement réputées entre le dernier tiers du 19e s. et jusqu'à la 2e guerre mondiale ont largement perdu de leur superbe ( nota: Vichy n'a pas été visitée).
En conclusion: pour une certaine nature et pour une certaine culture, l'Auvergne est à visiter, notamment en été. (voir prochains "post" pour les détails pratiques).
L'erreur a été réparée en 2 semaines de voyage itinérant en août , avec un "focus" sur les villes et villages historiques ainsi que les églises notamment romanes, et une dose décente de sommets, de puys et de paysages vallonnés.
Et là, une grande claque aux clichés et à Kodak: des décennies de photos montrent une Auvergne sombre: ciel plombé, cathédrales, églises, monuments aux couleurs sombres. Et en plus de cela, région rustique et reculée.
Je n'ai rarement vu autant de sites romans et gothiques aussi colorés à l'intérieur. Ceci par la couleur de la pierre (contraste entre pierre blanche et pierre noire, ou bien présence de grès) , par le badigeon, par les fresques, par la mise en couleurs des colonnes et chapiteaux, notamment historiés ("qui racontent une histoire"). Un nombre important d'intérieurs d'églises à Paris font en comparaison pitié, sales, pétrifiés.
De même différentes pierres volcaniques sombres (pierre de Volvic, pierre d'orgues basaltiques, etc.) alternent avec d'autres plus claires ou avec des enduits à la chaux. Il y a, en ce pays religieux, qui a adopté l'écu d'un évêque pour représenter sa Région, une "débauche" de structures et de détails alliant Moyen Age et Renaissance: portes, fenêtre, escaliers en forme de tour, tourelles, personnages, etc. Un enchantement pour qui sait regarder et lever la tête. Il y a un tel potentiel de visites de petits (ou de grands) châteaux, qu'il faut faire des choix
Les paysages sont extrêmement variés en cette saison: champs de diverses céréales, de tournesol, prairies tondues, fleuries ou en pacage, taillis et bocages, forêts de différents feuillus et de différents conifères. Ils sont construits en 2 ou 3 niveaux, avec idéalement la chaîne des Puys en 3e plan.
Dans les hauteurs, l'air est vif, mais la vue, souvent à 180 ou à 360° , permet d'embrasser du regard cette mosaïque construite en partie par les forces terrestres, en partie par l'homme. L'imaginaire fonctionne bien sûr aussi face à ces formes volcaniques (expliquées par des panneaux et brochures in situ), dont certaines sont anciennes, mais d'autres ont pris fin il y a seulement 6000 ans.
Les routes, de la petite départementale au grand axe, sont en bien meilleur état que les nombreuses routes d'Ile de France que j'ai fréquentées au 2e trimestre 2013 (nids de poule et plaques d'asphalte manquantes au delà de l'imaginable dans cette région capitale qui concentre 30% des richesses du pays...). Le petit désavantage: cela peut assez souvent être pentu et tourner. Par lien de cause à effet, certains Auvergnats adoptent une conduite de type "rallye".
Une seule petite déception: les différentes villes d'eaux, fortement réputées entre le dernier tiers du 19e s. et jusqu'à la 2e guerre mondiale ont largement perdu de leur superbe ( nota: Vichy n'a pas été visitée).
En conclusion: pour une certaine nature et pour une certaine culture, l'Auvergne est à visiter, notamment en été. (voir prochains "post" pour les détails pratiques).
dimanche 7 juillet 2013
Saint Petersbourg: les quartiers centraux
Les quartiers centraux de Saint Petersbourg ont un charme certain. Quelques descriptions.
La perspective
Nevski , grande avenue longue de 4 km,
parsemée à gauche et à droite de divers édifices religieux (des divers cultes chrétiens
européens) , publics ou commerciaux se
visite agréablement en ½ journée. Elle « respire » par rapport à
d’autres grandes avenues de capitales ou de grandes villes
La place Ostovskovo
(en fait un square) entourée de batiments culturels a du charme, juste
en face le magasin Elisseiev, le Fauchon / Hediard local est croquignolet à
l’extérieur comme à l’intérieur.
Plus loin l’église Orthodoxe N.D. de KAZAN , début 19e
s. inspirée à l’extérieur de St Pierre de Rome, avec son dôme et ses
colonnades, respire à l'intérieur l’orthodoxie profonde, surtout au moment des offices
religieux. La maison Singer juste en face permet à l’étage d’en avoir une vue
panoramique.
Sur la grand place un jour des concours de basket, de skateboard et autres activités supposant
une sono et des sponsors, un autre jour, la cérémonie des fins d’études des
cadets des différentes armées en ont
changé l’atmosphère. Pour ces derniers la casquette est toujours très largement
débordante.
On peut déambuler alentours
pour avoir un peu de la magie des canaux et de demeures aristocratiques.
Le bloc constitué par l’Ermitage et le Palais d’Hiver mérite quasiment une journée de visite, que
nous avons préféré découper en 2. Les étrangers paient 500 Rub par entrée, les
Russes de mémoire la moitié. Nous avons préféré prendre un billet internet 2
jours qui intégrait le droit de photographier.
www.hermitagemuseum.org 18$ pour un jour, 25$ pour 2
jours consécutifs (ticket qui donne droit à certains autres musées) ;
avoir son passeport pour le retrait à un guichet.
Les tsars et tsarines ayant été de grands collectionneurs,
on voit de tout de l’antique au 20e s. européen (ou un peu autre) Parmi les salles
pittoresques, celle reproduisant les Loges de Raphaël (Vatican), la salle du
Pavillon avec motifs classiques et
mauresques avec l’immense horloge articulée le Paon (qui ne fonctionne que une
fois par semaine, le mercredi sauf erreur). Ici comme ailleurs (dans certains
palais ou églises) il y a une débauche de malachite dans certains salles, au
vert lumineux et veiné caractéristique.
Du fait de la queue, nous n’avons pas visité les 2 salles avec suppléments et créneaux horaires (trésorerie d’or, art
des Scythes, et trésorerie de diamant, bijoux de l’antiquité jusqu’au 20e s).
Beaucoup de salles du palais valent déjà la visite par leur
décoration du sol au plafond.
La place des Arts
et les parcs entre la perspective Nevski et la Neva hors visite de
musées, une ½ journée peut suffire. Le Musée Russe mérite en plus au minimum
2h30 en rythme rapide…
Pour s’extraire de la minéralité urbaine et du flot de
voitures en bord de Neva, un jardin d’été avec fontaines, le Musée des Arts
Décoratifs et Appliqués (non visité, collections du baron Stieglitz)), le
château Michel (1801, non visité), le Champ de Mars (pour les parades et
défilés à l’époque), divers autres édifices.
Sur la place des Arts elle-même, le musée ethnographique de
Russie www.ethnomuseum.ru malheureusement non visité pour cause de
timing. Fermé les lundis et le dernier vendredi du mois, nocturne le mardi, fermeture à 17h au lieu de 18h le
dimanche.
Le Musée Russe abrité dans un palais princier est bien sur
un must, car très complet sur l’art russe des icônes du 12e s
jusqu’aux arts du 20e s. quelques salles fermées. Il y a deux
entrées. www.rusmuseum.ru fermé les
mardis
A proximité immédiate, l’Eglise
du Saint Sauveur sur le sang versé, copie fin 19e de la
cathédrale Basile le Bienheureux sur la place Rouge de Moscou, mais plus
inscrite dans un cube. L’extérieur comme l’intérieur sont impressionnants et
clinquants, mais pas de la plus grande finesse, à mon goût . Entrée payante. Ce qui m’a le plus plu : les balustrades
et iconostases en pierres semi précieuses et en marbre et le baldaquin avec
colonnes en jaspe pour le cénotaphe du tsar assassiné.
Le quartier de
l’Amirauté prolonge à l’ouest
celui de l’Ermitage. Le bâtiment lui-même était tout sous échafaudages et
bâches lors de notre voyage. Quelques grands bâtiments dans les environs . Non
visité le palais Ioussoupov www.yusupov-palace.ru site internet en russe uniquement. Belles
salles. Une partie sur Raspoutine.
J’avais quelque appréhension à visiter la cathédrale Saint
Isaac www.cathedral.ru du 19e s.. fermé mercredi , entrée
payante. Là aussi, on a fait dans le monumental , des colonnes monolithes de 15
mètres de haut par exemple, 100 m de long, de large, de hauteur, 16 tonnes au
total de malachite. L’intérieur est plus grandiose avec 14 variétés de marbre,
du porphyre pour l’iconostase et la balustrade
Entre Moika et
Fontanka au sud de l’Amirauté et de la perspective Nevski:
quartier intéressant s’il reste du temps .
Deux églises notamment à voir : Eglise N.D. de Vladimir (à 300 m au
sud de la perspective Nevski ), avec un marché alimentaire traditionnel juste à
côté. Et surtout la Cathédrale Saint Nicolas des Marins, à deux niveaux,
baroque, bleue et blanche. L’étage n’est ouvert a priori que samedi et dimanche
En traversant un bras
de la Neva : l’ile Vassilievski
, seulement vue en passant avec les majestueuses colonnes prostrées et différents bâtiments néo classiques.
Dans une citadelle à la Vauban , comprenant plusieurs
bâtiments historiques pouvant être visités, le clou est la cathédrale Saint
Pierre et Saint Paul de l’extérieur pour
ses jaunes éclatants et sa flèche
surmontant le clocher, l’intérieur pour son baroque vert et rose, les
tableaux et son iconostase. Certains tombaux impériaux, dont deux qui se
détachent l’un en jaspe vert, l’autre en rhodonite rose.
Plus loin, sur la même rive, la mosquée inspirée de
Samarcande et de l’art nouveau se détachent quelques immeubles Art nouveau sur
l’avenue Kamennoostrovski à 500 m de là
Saint Petersbourg: premières impressions en juin
A prime abord, Saint Petersbourg est légèrement moins magique que prévu. Ni
entièrement « soviétique » ni entièrement rutilant et
classique/baroque. Ah les documentaires filmés et
les images de magazines prises avec la bonne lumière et les bons filtres…
L’aéroport déjà est un mixte d’anciens et de nouveaux
bâtiments et ne laisse pas préjuger de
la 2e ville de Russie, avec une agglomération de 5 millions d'habitants. Il reste cependant fonctionnel. En centre
ville, on trouve un mélange d’immeubles. L’eau (via les canaux, le fleuve) et
le classicisme sont moins présents qu’escompté.
Le charme joue cependant progressivement car Saint Petersbourg est une
ville agréable, vivante, aérée, avec ce mélange de rénové, de « en
rénovation » et de « pas encore remis en état ». Le début de
l’été, avec une météo capricieuse et changeante, fait aussi évoluer les
lumières.
Le charme joue aussi en intégrant l’histoire, par le fait
que cette ville a été construite de manière « artificielle », sur des
marais et des îlots , en important des pierres (obligation faite aux bateliers et aux commerçants de venir avec des pierres de construction), des talents, des techniques,
des hommes à marche forcé. Ceci par des potentats qui ne regardaient pas à la
dépense ni aux décès. Le tout ayant commencé en 1703.
Entre les architectes italiens, les techniciens hollandais,
les penseurs, artistes ou anciens
soldats français, plus quelques Allemands , et leurs équivalents russes, que d’influences.
La taille impressionnante de certains palais et édifices rappelle aussi le statut de capitale pendant 2 siècles.
Sans forcément tout visiter et tout voir, il faut un minimum de 3-4 jours pour profiter de l'essentiel.
Beaucoup peut être visité à pied, mais prendre une carte de métro (pour s'économiser à certaines occasions) et faire un tour de ville en bus (pour avoir une impression globale) sont ici recommandés.
Pour les courageux (et les noctambules) faire un tour en bateau en été pour assister à la levée des ponts (après une heure du matin) rajoute au charme.
dimanche 23 juin 2013
BUCAREST se visite...






On a tant parlé du projet pharaonique de CEAUSESCU, avec son immense palais (non visité à l'intérieur, faute de temps...) que l'on pouvait croire le centre de Bucarest anéanti.
Tout d'abord le colossal Palais du Parlement ( 270 m de long sur 240 m de large sur 80 m de haut) est moins laid qu'escompté. Il y a une unité de style dans le quartier avoisinant. Le Havre est bien de son côté inscrit à l'UNESCO...
Mais surtout, le centre historique comprend encore des églises orthodoxes anciennes, des édifices et immeubles du 18e au du début du 20e s ayant du style, des quartiers bourgeois arborés.
Il y a quantités de petits et grands musées, a priori peu visités ("les Roumains ne vont pas au musée parce qu'ils n'y éprouvent aucun intérêt et que l'entrée est trop chère pour eux" a dit notre guide...).
Le Musée d'Art est incontournable, notamment pour sa grande section d'art religieux, avec de superbes iconostases. La partie plus moderne est intéressante.
Il nous aurait fallu 1 à 2 jours (au lieu d'une 1/2 journée) pour bien visiter la capitale et ses environs (dont le musée du Village avec 300 constructions rurales)
En résumé: on ne fera pas forcément un weekend "Paris Bucarest", comme un "Paris Londres", mais Bucarest doit faire partie d'un voyage roumain. L'été est cependant, semble-t-il, très étouffant.
ROUMANIE idée de circuit
En Roumanie comme ailleurs, il faut déterminer le temps disponible,
ses centres d'intérêt et faire de "l'optimisation des contraintes". Le
voyage choisi était centré sur une visite culturelle et très itinérante
du pays.
Réalisé en 9-10 jours, il éliminait ainsi une bonne partie de l'Ouest et du Sud du pays (à part Bucarest) ainsi que le delta du Danube.
Un peu concentré /rapide, il permettait cependant de voir les principales villes historiques et culturelles et de splendides églises et monastères,
dont l'évocation nous émerveille encore plusieurs semaines après notre retour. Les fresques extérieures et intérieures de ces églises sont tout simplement fabuleuses par leur grâce, leur symbolique, les histoires et les systèmes religieux et philosophiques qu'ils narrent.

Le parcours:
1er jour : Aéroport de Bucarest -Curtea de Arges. (170 km en autoroute puis nationale), ancienne résidence des princes de Valachie. Visite du monastère de Curtea de Arges (16e s.), nécropole de la famille royale Hohenzollern de Roumanie (pas le temps pour une mignonne église à l'autre bout de la ville)
2e jour : Curtea de Arges/Horezu/Sibiu. Visite des monastères de Horezu (fin du 17e s.), fondé par le prince Constantin Brancovan, et de Cozia, érigé par le prince Mircea le Vieux (1386). Route par le défilé de l’Olt vers la Transylvanie et Sibiu. Découverte à pied de la vieille ville, entourée des vestiges des tours et murs de défense de la citadelle : églises catholique et évangélique, petites places et ruelles colorées, pont des Mensonges, bastion Haller… Continuation vers le village de Sibiel : visite du musée d’Icônes sur verre.
3e jour : Sibiu/Biertan/Sighisoara/Cluj-Napoca. Découverte de la Transylvanie du Sud, aux cités médiévales et aux citadelles édifiées par les colons dits “Saxons” aux xiie et xiiie s. Visite de l’église fortifiée de Biertan, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Découverte de Sighisoara : citadelle de la Colline, tour de l’Horloge, maison natale du prince Vlad Tepes dit l’Empaleur (assimilé au comte Dracula), . Court arrêt à Târgu Mures, ville riche en bâtiments de style Sécession. Continuation vers Cluj-Napoca, capitale historique de la Transylvanie, centre économique, scientifique et culturel, pour hébergement.
4e jour : Cluj-Napoca/Budesti/Sapânta/Vadu Izei. Dans la découverte de Cluj Napoca (extérieurs) : place de l’Union, statue équestre de Matei Corvin (roi de Hongrie né en Transylvanie), église Saint-Michel, place de l’Opéra aux bâtiments d’époque autrichienne, cathédrale et palais Banffy. Continuation par les belles régions de Copalnic et Targu Lapus à la découverte d’une des plus belles et authentiques régions du pays : le Maramures. À Budesti, visite de l’église en bois. Découverte du cimetière joyeux de Sapânta, véritable musée d’Art naïf en plein air, œuvre du maître paysan Stan Patra. et nuit en chambre d'hôte à Vadu Izei.
5e jour : Vadu Izei/Maramures/Bucovine. Toujours dans le Maramures, traversée de la vallée de l’Iza aux villages très préservés. Visite d’une maison traditionnelle en bois (musée de la Paysanne roumaine), des magnifiques églises en bois de Rozavlea et Ieud. Après avoir franchi les Carpates orientales par le col de Prislop (1416 m) arrivée en Bucovine dans le haut pays moldave, région de monastères du xvie s. aux somptueuses fresques. Visite du musée du Bois à Câmpulung Moldovenesc (sous réserve). Hébergement à Gura Humorului ou environs pour 2 nuits.
6e jour : Les monastères de Bucovine. Visite des chefs-d’œuvre de l’art médiéval moldave : les monastères d’Arbore, Sucevita et Moldovita, classés au patrimoine mondial de l’Unesco pour leurs fresques extérieures et intérieures illustrant la Bible, la vie des saints ainsi que les épisodes importants de l’histoire de la lutte contre les Ottomans. Puis le monastère de Dragomirna, synthèse de l’architecture post-byzantine roumaine.
7e jour : Bucovine/les monastères de Voronet et de Secu/Piatra Neamt. Départ via le monastère de Voronet, la "Perle bleue" (couleur dominante de ses fresques dont le célèbre Jugement Dernier). Visite d'un petit musée d'Art traditionnel à Tarpesti. Au monastère de Secu, approche de la vie monastique orthodoxe et déjeuner. Continuation vers Piatra Neamt.
8e jour : Piatra Neamt/les gorges de Bicaz/Prejmer/Brasov. Route à travers les gorges de Bicaz, les plus imposantes des Carpates orientales. En Transylvanie, arrêt au lac Rouge dont la surface est hérissée de troncs d’arbres minéralisés. Continuation vers Prejmer et visite de l’église paysanne fortifiée, unique en Europe, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Continuation vers Brasov et début des visites. Dîner avec animation folklorique.
9e jour : Brasov/Sinaia/Bucarest. Suite de la visite de la ville médiévale de Brasov fondée en 1211 (extérieurs) : centre historique construit autour de l’église Noire (cathédrale gothique) et de la maison du Conseil (ancienne mairie), église Saint-Nicolas de Schei, l’une des plus anciennes églises orthodoxes de Transylvanie. Départ vers Sinaia, station climatique, “la Perle des Carpates” et visite du château Peles (xixe s.), ancienne résidence royale d’été des Hohenzollern de Roumanie (riches collections de meubles, de tapis précieux, d’armes et d’armures). Arrivée à Bucarest et visite du musée national d’Art de Roumanie (galeries d'art roumain).
10e jour : Bucarest/Paris. Visite de Bucarest (extérieurs) : quartier Lipscani, auberge de Manuc (caravansérail), vestiges de Curtea Veche (ancienne résidence des princes valaques), église de la Patriarchie orthodoxe, palais du Parlement, avenue Kiseleff influencée par l’architecture française, avenue de la Victoire…
Réalisé en 9-10 jours, il éliminait ainsi une bonne partie de l'Ouest et du Sud du pays (à part Bucarest) ainsi que le delta du Danube.
Un peu concentré /rapide, il permettait cependant de voir les principales villes historiques et culturelles et de splendides églises et monastères,
dont l'évocation nous émerveille encore plusieurs semaines après notre retour. Les fresques extérieures et intérieures de ces églises sont tout simplement fabuleuses par leur grâce, leur symbolique, les histoires et les systèmes religieux et philosophiques qu'ils narrent.

Le parcours:
1er jour : Aéroport de Bucarest -Curtea de Arges. (170 km en autoroute puis nationale), ancienne résidence des princes de Valachie. Visite du monastère de Curtea de Arges (16e s.), nécropole de la famille royale Hohenzollern de Roumanie (pas le temps pour une mignonne église à l'autre bout de la ville)
2e jour : Curtea de Arges/Horezu/Sibiu. Visite des monastères de Horezu (fin du 17e s.), fondé par le prince Constantin Brancovan, et de Cozia, érigé par le prince Mircea le Vieux (1386). Route par le défilé de l’Olt vers la Transylvanie et Sibiu. Découverte à pied de la vieille ville, entourée des vestiges des tours et murs de défense de la citadelle : églises catholique et évangélique, petites places et ruelles colorées, pont des Mensonges, bastion Haller… Continuation vers le village de Sibiel : visite du musée d’Icônes sur verre.
3e jour : Sibiu/Biertan/Sighisoara/Cluj-Napoca. Découverte de la Transylvanie du Sud, aux cités médiévales et aux citadelles édifiées par les colons dits “Saxons” aux xiie et xiiie s. Visite de l’église fortifiée de Biertan, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Découverte de Sighisoara : citadelle de la Colline, tour de l’Horloge, maison natale du prince Vlad Tepes dit l’Empaleur (assimilé au comte Dracula), . Court arrêt à Târgu Mures, ville riche en bâtiments de style Sécession. Continuation vers Cluj-Napoca, capitale historique de la Transylvanie, centre économique, scientifique et culturel, pour hébergement.
4e jour : Cluj-Napoca/Budesti/Sapânta/Vadu Izei. Dans la découverte de Cluj Napoca (extérieurs) : place de l’Union, statue équestre de Matei Corvin (roi de Hongrie né en Transylvanie), église Saint-Michel, place de l’Opéra aux bâtiments d’époque autrichienne, cathédrale et palais Banffy. Continuation par les belles régions de Copalnic et Targu Lapus à la découverte d’une des plus belles et authentiques régions du pays : le Maramures. À Budesti, visite de l’église en bois. Découverte du cimetière joyeux de Sapânta, véritable musée d’Art naïf en plein air, œuvre du maître paysan Stan Patra. et nuit en chambre d'hôte à Vadu Izei.
5e jour : Vadu Izei/Maramures/Bucovine. Toujours dans le Maramures, traversée de la vallée de l’Iza aux villages très préservés. Visite d’une maison traditionnelle en bois (musée de la Paysanne roumaine), des magnifiques églises en bois de Rozavlea et Ieud. Après avoir franchi les Carpates orientales par le col de Prislop (1416 m) arrivée en Bucovine dans le haut pays moldave, région de monastères du xvie s. aux somptueuses fresques. Visite du musée du Bois à Câmpulung Moldovenesc (sous réserve). Hébergement à Gura Humorului ou environs pour 2 nuits.
6e jour : Les monastères de Bucovine. Visite des chefs-d’œuvre de l’art médiéval moldave : les monastères d’Arbore, Sucevita et Moldovita, classés au patrimoine mondial de l’Unesco pour leurs fresques extérieures et intérieures illustrant la Bible, la vie des saints ainsi que les épisodes importants de l’histoire de la lutte contre les Ottomans. Puis le monastère de Dragomirna, synthèse de l’architecture post-byzantine roumaine.
7e jour : Bucovine/les monastères de Voronet et de Secu/Piatra Neamt. Départ via le monastère de Voronet, la "Perle bleue" (couleur dominante de ses fresques dont le célèbre Jugement Dernier). Visite d'un petit musée d'Art traditionnel à Tarpesti. Au monastère de Secu, approche de la vie monastique orthodoxe et déjeuner. Continuation vers Piatra Neamt.
8e jour : Piatra Neamt/les gorges de Bicaz/Prejmer/Brasov. Route à travers les gorges de Bicaz, les plus imposantes des Carpates orientales. En Transylvanie, arrêt au lac Rouge dont la surface est hérissée de troncs d’arbres minéralisés. Continuation vers Prejmer et visite de l’église paysanne fortifiée, unique en Europe, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Continuation vers Brasov et début des visites. Dîner avec animation folklorique.
9e jour : Brasov/Sinaia/Bucarest. Suite de la visite de la ville médiévale de Brasov fondée en 1211 (extérieurs) : centre historique construit autour de l’église Noire (cathédrale gothique) et de la maison du Conseil (ancienne mairie), église Saint-Nicolas de Schei, l’une des plus anciennes églises orthodoxes de Transylvanie. Départ vers Sinaia, station climatique, “la Perle des Carpates” et visite du château Peles (xixe s.), ancienne résidence royale d’été des Hohenzollern de Roumanie (riches collections de meubles, de tapis précieux, d’armes et d’armures). Arrivée à Bucarest et visite du musée national d’Art de Roumanie (galeries d'art roumain).
10e jour : Bucarest/Paris. Visite de Bucarest (extérieurs) : quartier Lipscani, auberge de Manuc (caravansérail), vestiges de Curtea Veche (ancienne résidence des princes valaques), église de la Patriarchie orthodoxe, palais du Parlement, avenue Kiseleff influencée par l’architecture française, avenue de la Victoire…
passer des clichés sur la Roumanie à une photographie plus objective
L'effet grossissant et condescendant de certains medias fait que la Roumanie n'est pas forcément une destination très courante pour les visiteurs.
Pourtant c'est un pays agréable, qui présente des facettes superbes.
Bien sûr les agglomérations de Bucarest (environ 2 millions d'habitants) et de celles de différentes villes de 150 à 350.000 habitants visitées ou traversées par nous , telles que Sibiu (TR) , Cluj Napoca, Targu Mures, Brasov, ont leurs lots d'avenues et d'immeubles de l'ère communiste, en état d'entretien moyen.
Ces agglomérations recèlent aussi quelques immenses usines et bâtiments industriels, avec hautes cheminées: certains en fonctionnement, d'autres (heureusement ) désaffectés par perte de marché ou pour cause de trop forte pollution. certains constitueraient un décor idéal pour des films d'action
Ces villes disposent aussi d'églises de toutes époques, de bâtiments civils de périodes plus intéressantes, de zones résidentielles, de centres villes historiques qui peuvent contrebalancer cet effet.
Enfin la campagne, suivant les cas, de plaine rase, adossée à des collines et vallons , ou à des montagnes, fait rustique mais non arriérée.
Pourtant c'est un pays agréable, qui présente des facettes superbes.
Bien sûr les agglomérations de Bucarest (environ 2 millions d'habitants) et de celles de différentes villes de 150 à 350.000 habitants visitées ou traversées par nous , telles que Sibiu (TR) , Cluj Napoca, Targu Mures, Brasov, ont leurs lots d'avenues et d'immeubles de l'ère communiste, en état d'entretien moyen.
Ces agglomérations recèlent aussi quelques immenses usines et bâtiments industriels, avec hautes cheminées: certains en fonctionnement, d'autres (heureusement ) désaffectés par perte de marché ou pour cause de trop forte pollution. certains constitueraient un décor idéal pour des films d'action
Ces villes disposent aussi d'églises de toutes époques, de bâtiments civils de périodes plus intéressantes, de zones résidentielles, de centres villes historiques qui peuvent contrebalancer cet effet.
Enfin la campagne, suivant les cas, de plaine rase, adossée à des collines et vallons , ou à des montagnes, fait rustique mais non arriérée.
samedi 18 mai 2013
ROUMANIE choix de type de voyage
Dans notre poursuite de la visite de l'Europe Centrale et de l'Est, la Roumanie était une suite logique. Ceci notamment après la découverte de la Hongrie, au passé partiellement commun.
Nous étions surtout attirés par la visualisation et la compréhension des centres d'intérêts portant sur la civilisation, la culture, et la vie quotidienne de ce pays et de ses habitants. Ceci sur une base itinérante.
Il y avait cependant quelques appréhensions, dues à l'image, vraie ou fausse, donnée par les médias et les sites consacrés à cette destination: pickpockets avec éventuellement violence, routes en mauvais état, conduite hasardeuse de certains, chiens errants, comportements des Roms, etc.
Ceci nous a fait opté pour un voyage organisé en relativement petit groupe (15 visiteurs), choix que nous ne regrettons pas:
-investissement minimal en organisation avant le départ,
-prise en charge des aspects logistiques pendant tout le séjour,
- guide francophone très compétent en organisation et en culture (fort utile pour donner un éclairage sur l'histoire du pays et des provinces, la cosmogonie orthodoxe, la vie actuelle).
Nous nous sommes cependant rendus compte que nous aurions pu faire le voyage par nous mêmes:
- l'état des routes n'était pas meilleur en Hongrie, en République Tchèque ou en Lettonie et le type de conduite comparable: lenteur à assumer dans les villes et villages (fréquents sur une partie du parcours, une minorité de casse-cous, des chariots lents des paysans)
- le roumain est une langue qui se lit relativement facilement pour un Français habitué aux langues étrangères (60-70 % de mots d'origine latine, alphabet latin partiellement modifié)
- oui il y a des chiens, mais ceux rencontrés ne semblaient pas menaçants
- l'accueil est cordial
Avantages et inconvénients:
- plus grande liberté du choix de certains lieux et meilleur approfondissement de certains régions
- plus grande souplesse et moins de pertes de temps à certaines occasions dues au phénomène des groupes
MAIS
- perte de temps certainement pour l'organisation sur place
- perte partielle de "contenu" pour décoder cette culture riche, notamment pour l'art religieux, but principal du voyage voulu.
Nous aurions alors opté pour une voiture en location pour un voyage itinérant, et non pas pour les transports en communs:
- les trains semblent relativement rares et lents, et permettent plus difficilement de faire un circuit
- les mini bus semblent rallier les villes entre elles, sur un planning et une fréquence que nous n'avons pas trop étudiés, mais vraisemblablement pas suffisants pour un circuit. Informations sur: http://www.autogari.ro/ site multilingue
Nous étions surtout attirés par la visualisation et la compréhension des centres d'intérêts portant sur la civilisation, la culture, et la vie quotidienne de ce pays et de ses habitants. Ceci sur une base itinérante.
Il y avait cependant quelques appréhensions, dues à l'image, vraie ou fausse, donnée par les médias et les sites consacrés à cette destination: pickpockets avec éventuellement violence, routes en mauvais état, conduite hasardeuse de certains, chiens errants, comportements des Roms, etc.
Ceci nous a fait opté pour un voyage organisé en relativement petit groupe (15 visiteurs), choix que nous ne regrettons pas:
-investissement minimal en organisation avant le départ,
-prise en charge des aspects logistiques pendant tout le séjour,
- guide francophone très compétent en organisation et en culture (fort utile pour donner un éclairage sur l'histoire du pays et des provinces, la cosmogonie orthodoxe, la vie actuelle).
Nous nous sommes cependant rendus compte que nous aurions pu faire le voyage par nous mêmes:
- l'état des routes n'était pas meilleur en Hongrie, en République Tchèque ou en Lettonie et le type de conduite comparable: lenteur à assumer dans les villes et villages (fréquents sur une partie du parcours, une minorité de casse-cous, des chariots lents des paysans)
- le roumain est une langue qui se lit relativement facilement pour un Français habitué aux langues étrangères (60-70 % de mots d'origine latine, alphabet latin partiellement modifié)
- oui il y a des chiens, mais ceux rencontrés ne semblaient pas menaçants
- l'accueil est cordial
Avantages et inconvénients:
- plus grande liberté du choix de certains lieux et meilleur approfondissement de certains régions
- plus grande souplesse et moins de pertes de temps à certaines occasions dues au phénomène des groupes
MAIS
- perte de temps certainement pour l'organisation sur place
- perte partielle de "contenu" pour décoder cette culture riche, notamment pour l'art religieux, but principal du voyage voulu.
Nous aurions alors opté pour une voiture en location pour un voyage itinérant, et non pas pour les transports en communs:
- les trains semblent relativement rares et lents, et permettent plus difficilement de faire un circuit
- les mini bus semblent rallier les villes entre elles, sur un planning et une fréquence que nous n'avons pas trop étudiés, mais vraisemblablement pas suffisants pour un circuit. Informations sur: http://www.autogari.ro/ site multilingue
dimanche 6 janvier 2013
Hopper au Grand Palais
Belle exposition, qui ne donne pas l'impression de redite par rapport à celle vue au Tate Modern de Londres vue en 2004. Avec notamment la découverte de son début de carrière.
Et toujours ce sentiment de voir ses oeuvres à un double niveau:
- des couleurs souvent gaies et engageantes avec une impression de vide et au minimum de mal-être.
- une apparente simplicité des sujets et du trait face à un univers très construit.
-une vision et une façon de peindre très nord-américaine, avec un peu d'autre chose.
J'ai éprouvé une grande satisfaction d'avoir pu visiter cette belle exposition dans de bonnes conditions:
- attente très limitée à l'extérieur (1/4 h)
- public en quantité encore supportable à l'intérieur
- ceci grâce à un minimum de planification (réservation 3-4 semaines à l'avance) et de contre-programmation (choix du jour: lundi 24/12 à 9h30)
http://www.grandpalais.fr/grandformat/exposition/edward-hopper/
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mardi 25 décembre 2012
Soutine à l'Orangerie: chaleur et tourmente
Qu'il est bon d'aller le 1er dimanche du mois à l'Orangerie du Jardin des Tuileries, notamment à l'ouverture. A cette heure, Paris est relativement calme, et on peut profiter de l'architecture et des perspectives. C'était mon cas ce 1er dimanche de décembre.
L'exposition sur Soutine jusqu'à mi janvier 2013, rend cette peinture plus compréhensible quelque peu torturée et sinueuse. J'ai notamment apprécié ses paysages. A recommander.
http://www.musee-orangerie.fr/homes/home_id24803_u1l2.htm
http://www.dailymotion.com/video/xu3qul_visite-virtuelle-chaim-soutine-a-l-orangerie_creation#.UNl-XKyz7ew
L'exposition sur Soutine jusqu'à mi janvier 2013, rend cette peinture plus compréhensible quelque peu torturée et sinueuse. J'ai notamment apprécié ses paysages. A recommander.
http://www.musee-orangerie.fr/homes/home_id24803_u1l2.htm
http://www.dailymotion.com/video/xu3qul_visite-virtuelle-chaim-soutine-a-l-orangerie_creation#.UNl-XKyz7ew
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dimanche 23 décembre 2012
rentrer dans la bohème et sortir couvert d'or
Belle Exposition en 2 parties actuellement sur les Bohèmes au Grand Palais, Paris. Ceci jusqu'au 14/01/2013. La 1ère partie sur la représentation des tsiganes dans les tableaux jusqu'au début du 20e siècle. La 2e sur la vie de bohème artistique du 19e siècle parisien, avec une belle mise en scène.
Je m'attendais à plus de contenu historique et sociologique sur la 1ère partie.
http://www.grandpalais.fr/grandformat/exposition/bohemes/
Cette vie de bohème étant associée à une certaine insouciance ou liberté de vie et à la pauvreté, les Musées Nationaux nous ont tous contraints de sortir plus rapidement que prévu des salles (nous étions heureusement vers
la fin de l'exposition) et de nous couvrir d'or et d'argent, le vestiaire étant condamné.
Je m'attendais à plus de contenu historique et sociologique sur la 1ère partie.
http://www.grandpalais.fr/grandformat/exposition/bohemes/
Cette vie de bohème étant associée à une certaine insouciance ou liberté de vie et à la pauvreté, les Musées Nationaux nous ont tous contraints de sortir plus rapidement que prévu des salles (nous étions heureusement vers


http://www.leparisien.fr/paris-75/evacuation-de-200-personnes-au-grand-palais-22-12-2012-2428685.php On a pu apprécier la lenteur mesurée du service d'intervention des risques chimiques, avant de rentrer dans le bâtiment. Crainte éventuelle de l'alchimie? En revanche nous pouvons maintenant attester que l'or protège du froid
samedi 10 novembre 2012
Alsace en novembre: couleurs
Lors d'un court séjour sur place, j'ai découvert de nouvelles couleurs:
les grands axes routiers orientés nord-sud permettent de distinguer le bleu des Vosges et de la Forêt Noire, de part et d'autre, le jaune "paille" des champs de maïs étêté, et, nouveau pour moi, les vignes brun roux sur les collines sous-vosgiennes. Les feuilles recroquevillées et quelques grappes restantes sur des pieds bien alignés, donnent cette couleur de fond.
Les couleurs, je les ai aussi retrouvées à Riquewihr et dans les villages avoisinants, au Nord Ouest de Colmar, sur la route des vins. Quel plaisir de déambuler dans ce bourg aux maisons aux couleurs en général franches.http://www.ribeauville-riquewihr.com/. Dans le haut du village un magasin de décorations de Noël où l'on déambule. A proximité un restaurant "Bib gourmand" adapté à la saison: http://riquewihr-sarment-dor.fr/index/fr/
Enfin en quittant Ribeauvillé par la route de Sainte Marie aux Mines, une halte obligatoire en semaine: le magasin d'usine Beauvillé pour des nappes et autres tissus d'ameublement de qualité, là aussi aux couleurs intenses..
http://www.beauville.com/fr/mie-manufacture-dimpression-sur-etoffes?q=node/114 et http://www.beauville.com/fr/mie-manufacture-dimpression-sur-etoffes
Parlant tissus et couleurs, nous avons regretté d'être passés entre 2 expositions intéressantes proposées à Mulhouse: http://www.musee-impression.com/default.html et http://www.musee-impression.com/expositions/default.html et http://www.musee-impression.com/expositions/archives/anterieurs2.html
les grands axes routiers orientés nord-sud permettent de distinguer le bleu des Vosges et de la Forêt Noire, de part et d'autre, le jaune "paille" des champs de maïs étêté, et, nouveau pour moi, les vignes brun roux sur les collines sous-vosgiennes. Les feuilles recroquevillées et quelques grappes restantes sur des pieds bien alignés, donnent cette couleur de fond.
Les couleurs, je les ai aussi retrouvées à Riquewihr et dans les villages avoisinants, au Nord Ouest de Colmar, sur la route des vins. Quel plaisir de déambuler dans ce bourg aux maisons aux couleurs en général franches.http://www.ribeauville-riquewihr.com/. Dans le haut du village un magasin de décorations de Noël où l'on déambule. A proximité un restaurant "Bib gourmand" adapté à la saison: http://riquewihr-sarment-dor.fr/index/fr/
Enfin en quittant Ribeauvillé par la route de Sainte Marie aux Mines, une halte obligatoire en semaine: le magasin d'usine Beauvillé pour des nappes et autres tissus d'ameublement de qualité, là aussi aux couleurs intenses..
http://www.beauville.com/fr/mie-manufacture-dimpression-sur-etoffes?q=node/114 et http://www.beauville.com/fr/mie-manufacture-dimpression-sur-etoffes
Parlant tissus et couleurs, nous avons regretté d'être passés entre 2 expositions intéressantes proposées à Mulhouse: http://www.musee-impression.com/default.html et http://www.musee-impression.com/expositions/default.html et http://www.musee-impression.com/expositions/archives/anterieurs2.html
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mardi 30 octobre 2012
Communion avec Louxor
Le "choc" esthétique et émotionnel à Louxor a été pour moi plus fort que dans les environs sud du Caire (les pyramides) ou Assouan et environs, visités juste avant la "Révolution" et à peu près simultanément avec le séjour de François FILLON, alors Premier Ministre.
En effet, la multitude de dessins, symboles et écritures, la finesse du trait, la beauté des couleurs ne peuvent qu'émerveiller ceux qui n'ont pas prévu de "faire Louxor en une journée".
Même si elles sont plus "lourdes" que les colonnes grecques ou romaines, quelle créativité dans la forme des colonnes. Et quelle joie de s'y trouver en très petit nombre: moins d'humains que de colonnes en cette saison et cette année (et à cette heure matinale), ce qui semble rare.
Dans les tombes ou dans les salles sombres des temples, la révélation de la foultitude des détails grâce à la lampe de poche, fort utile, remplit d'aise. Il n'y a pas qu'Isis qui flatte l'Iris.
Ce qui frappe notamment l'oeil: les couleurs conservées. Il appert que ces sites ont été en grande partie ensevelis pendant des siècles, d'où leur état.
On se sent forcément un peu Tintin ou Indiana Jones (on a l'imaginaire que l'on peut), quand on pénètre dans les tombes isolées, et aux abords pas toujours bien visibles.
En effet, la multitude de dessins, symboles et écritures, la finesse du trait, la beauté des couleurs ne peuvent qu'émerveiller ceux qui n'ont pas prévu de "faire Louxor en une journée".
Même si elles sont plus "lourdes" que les colonnes grecques ou romaines, quelle créativité dans la forme des colonnes. Et quelle joie de s'y trouver en très petit nombre: moins d'humains que de colonnes en cette saison et cette année (et à cette heure matinale), ce qui semble rare.
Dans les tombes ou dans les salles sombres des temples, la révélation de la foultitude des détails grâce à la lampe de poche, fort utile, remplit d'aise. Il n'y a pas qu'Isis qui flatte l'Iris.
Ce qui frappe notamment l'oeil: les couleurs conservées. Il appert que ces sites ont été en grande partie ensevelis pendant des siècles, d'où leur état.
On se sent forcément un peu Tintin ou Indiana Jones (on a l'imaginaire que l'on peut), quand on pénètre dans les tombes isolées, et aux abords pas toujours bien visibles.
dimanche 14 octobre 2012
louxor pratique
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Un bon tuyau venant du souk égyptien |
Un peu de retour d'expérience sur un voyage plutôt fabuleux d'environ une semaine à fin septembre /début octobre 2012.
Un vol TRANSAVIA, direct de Paris et qui était à l'heure à l'aller, comme au retour facilite les choses
Le change à l'aéroport, s'effectue au même endroit où l'on demande le timbre pour le visa d'entrée. Attention, au vol retour, s'il reste des LE, le change se fait au même endroit, donc demander tout de suite la démarche au bureau de renseignement des départs internationaux
Transports
Il n'y a priori pas de transport en commun de l'aéroport vers le centre:
Vu l'arrivée tardive nous avions réservé un taxi-van pour 4 adultes pour 15 $ à l'aller
au retour 2 taxis négociés à 70 LE chacun ( 1 € environ 7,70 Livres Egyptiennes).
Notre hôtel était au sud du centre, et les taxis étant sans compteur, il faut négocier (certains le feront mieux que nous, nous étions cependant passés à l'Office du Tourisme face à la Gare de Louxor )
- taxi à 4 pour la Rive Ouest de 7h -12h par le pont sud pour 200 LE,
- taxi Sud du centre vers centre ville 15 LE, pour Karnak 20 LE
- taxi AR à 4 Denderah pour 250 LE (1h30 de route aller); aussi de 7h00 à 12h30 au total
- une autre solution non prise pour visiter la Rive Ouest: ferry passager régulier un peu rouillé en contrebas temple de Louxor 1 LE puis négociation d'un taxi à plusieurs pour x heures
- la calèche sur la Rive Est: à retenir pour un trajet simple et une fois pour le "fun" (de 5 à 15 LE suivant durée du trajet), mais à ne pas à utiliser comme moyen de transport régulier
Le OLD WINTER PALACE, en gestion SOFITEL: est assez resté dans son "jus": vaste salle de lounge avec sofas de style début 20e s., salon de bar un peu sombre ; en revanche beau parc avec grande piscine au fond et grand calme: nous nous sommes contentés d'une boisson sur place,
Quelques restaurants testés:
- SOFRA proche de la gare, au 90 sharia Mohammed Farid,dans petite rue. Belle décoration traditionnelle / "coloniale", mobilier traditionnel, bons plats. Notre préféré parmi les 3.
- MAXIME sharia Ibn el Walid entre hôtel ISIS et SHERATON. pratique le soir pour qui réside dans le sud du centre de Luxor 1 plat +1 boisson 60 LE. Correct.
- JAMBOREE sur la ruelle du souk touristique, à l'étage, correct à bien, pratique après quelques achats et/ou après la visite du temple de Louxor.
- Aussi SHERATON: buffet du soir à 100 LE + boisson à environ 10-25 € / personne
LES VISITES
RIVE EST
- temple Louxor 6h -20h30
- musée Louxor 9-15 16-21h 2h
- pas vu musée de la momification
- temples de Karnak 3 km au Nord 5ne pas se faire attendre se faire attendre par le taxi) 6H-16H30
- son et lumière pas fait car supposé être moins bien qu'ailleurs
- Le souk touristique, proche du temple de Louxor n'est ni grand (une rue), ni renversant par la qualité des articles. Nous avons poursuivi la rue du souk, qui se transforme en marché pour les Egyptiens, beaucoup plus pittoresque (vêtements, produits alimentaires, articles de ménage, quincaillerie, etc.)
RIVE OUEST:
Il est indispensable de se documenter AVANT, afin de savoir ce que l'on va voir dans la 1/2 journée ou journée, afin d'acheter les bons tickets d'entrée et de négocier le taxi.
Sauf exception (Vallée des Rois, Vallée des Reines) aller au ticket office et savoir ce que l'on veut voir (ticket seulement pour la journée): les entrées coûtent entre 30 LE et 80 LE
1/2 journée MEDINET HABOU Temple de Ramses III, Deir el Medineh avec 3 tombes "artisans" , la Vallées des Nobles 7 tombes où habitations dessus ont été supprimées
1/2 journée Vallée des Rois ticket sur place faire un choix de 3 supplt pour certaines, + Deir El Bahari avec temple d'Hatchepsout
Les colosses de Memnon et le Ramesseum ont été vus de la voiture idem
1/2 journée DENDERAH 1H30 ALLER par la rive Est puis traversée; site en dehors de la ville
- visitable en circuit d'une journée en groupe avec ABYDOS 6-16h30, 170 KM au NORD de louxor "convoi" circuit de 350 km 35 lep = 4.5 €
- denderah seul: 65 km x2 à 8 km de Qena temple d'Hathor pas de convoi, mais un contrôle de police. Le taxi s'était aussi fait enregistré à notre hôtel Ouverture: 7 -16h30 sous Ptolémée et ensuite par Romains
Il vaut mieux se réveiller très tôt, avoir un hôtel servant le petit déjeuner à partir de 6h00, quitte à dormir ou se reposer pendant les heures chaudes.
A partir de 10 H débarquent les "Egyptologues" en speed visiting, qui peuvent être nombreux car sortis des bateaux, plus court vêtus que la population locale. Ils captent par exemple mieux les rayons du soleil ( à 35°C sans abri) et la signification des tombes (en 5-10 minutes par tombe de la Vallée des Rois, contre au minimum 1/2 heure pour nous).
ACCESSOIRES:
Forts utiles: au minimum une grande bouteille d'eau de 1,5 L pour 2 personnes, un chapeau et des lunettes de soleil, de la petite monnaie, une bonne lampe de poche, éventuellement un petit miroir.
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savoir prendre de la hauteur tôt le matin |
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peu de vent pendant le séjour |
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LOUXOR, le NIL des 2 bords
Ayant réservé, comme souvent, plusieurs mois à l'avance ce séjour, j'avais à l'instar de nos compagnons de voyage quelques appréhensions quant à ce voyage et face à certains risques:
La grande préoccupation locale est plus de trouver du client et de faire tourner la "machine". Le risque peut être plus fort dans d'autres régions ou zones, où certaines "rivalités" persistent. Voir: http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/egypte
La foule n'était en outre pas au rendez vous en cette fin septembre/ ce début octobre:
Et donc, égoïstement, un grand bonheur: des sites qui pouvaient faire jouer leur magie, car ne débordant pas de centaines de touristes. A la vallée des Nobles et à la vallée des Artisans: nous étions pratiquement seuls, donc en meilleure communion avec les lieux et la représentation des dieux.
Le seul danger véritable ressenti: l'odeur d'essence dans un des premiers taxis pris, qui était un Peugeot 504 "hors d'âge". Nous avons ensuite inspecté les taxis, avant même denégocier.
Le deuxième: l'intoxication au CO ou au CO2, en étant dans l'axe des bateaux à quai, au bord du Nil, qui font fonctionner les moteurs pour alimenter les générateurs d'électricité....
A part cela, rive gauche comme rive droite, bien différentes, ont été fabuleuses, notamment par la richesse, voire la profusion de dessins, de décorations signifiantes dans les temples et dans les tombes, et par leur monumentalité.
- risque social et politique, suite à quelques diffusions et parutions malencontreuses...
- risque pays, suite au changement de situation depuis notre dernier voyage en Egypte
- risque de foule touristique compacte
La grande préoccupation locale est plus de trouver du client et de faire tourner la "machine". Le risque peut être plus fort dans d'autres régions ou zones, où certaines "rivalités" persistent. Voir: http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/egypte
La foule n'était en outre pas au rendez vous en cette fin septembre/ ce début octobre:
- il fait encore chaud de 11h à 15h (35 à 40°C)
- pas de vacances scolaires
- climat médiatique négatif
Et donc, égoïstement, un grand bonheur: des sites qui pouvaient faire jouer leur magie, car ne débordant pas de centaines de touristes. A la vallée des Nobles et à la vallée des Artisans: nous étions pratiquement seuls, donc en meilleure communion avec les lieux et la représentation des dieux.
Le seul danger véritable ressenti: l'odeur d'essence dans un des premiers taxis pris, qui était un Peugeot 504 "hors d'âge". Nous avons ensuite inspecté les taxis, avant même denégocier.
Le deuxième: l'intoxication au CO ou au CO2, en étant dans l'axe des bateaux à quai, au bord du Nil, qui font fonctionner les moteurs pour alimenter les générateurs d'électricité....
A part cela, rive gauche comme rive droite, bien différentes, ont été fabuleuses, notamment par la richesse, voire la profusion de dessins, de décorations signifiantes dans les temples et dans les tombes, et par leur monumentalité.
Aller aux carrosses à Arras
Aller loin à travers l'Europe et le monde ne doit pas empêcher de savourer le changement à moins d'une heure de train de Paris.
Une bonne excuse est d'aller voir les carrosses de Versailles http://www.versaillesarras.com/index.php/fr/ ; puis de voir le reste du musée des Beaux Arts, puis le reste de ville. http://www.ot-arras.fr/
Arras donne un avant goût du pays flamand avec ses grandes places, ses maisons de brique, d'autres en style art déco.
Les journées du patrimoine nous ont permis de voir la maison fin du 19e s. abritant les salles de réunions de la Direction Régionale du Crédit Agricole (une salle = un décor néo gothique, néo classique, etc.), et de mieux comprendre le fonctionnement de la Cour Régionale des Comptes.
A 15 km de là, à Vimy, un moment de recueillement sur ce site à la fois paisible, étrange (des moutons paissent sur des pâturages bosselés à l'abri de conifères, pour éviter que des jardiniers ne sautent sur des mines et des obus remontant à la surface), et lourd d'histoire: des dizaines de milliers de morts pour conquérir une colline...
Une bonne excuse est d'aller voir les carrosses de Versailles http://www.versaillesarras.com/index.php/fr/ ; puis de voir le reste du musée des Beaux Arts, puis le reste de ville. http://www.ot-arras.fr/
Arras donne un avant goût du pays flamand avec ses grandes places, ses maisons de brique, d'autres en style art déco.
Les journées du patrimoine nous ont permis de voir la maison fin du 19e s. abritant les salles de réunions de la Direction Régionale du Crédit Agricole (une salle = un décor néo gothique, néo classique, etc.), et de mieux comprendre le fonctionnement de la Cour Régionale des Comptes.
A 15 km de là, à Vimy, un moment de recueillement sur ce site à la fois paisible, étrange (des moutons paissent sur des pâturages bosselés à l'abri de conifères, pour éviter que des jardiniers ne sautent sur des mines et des obus remontant à la surface), et lourd d'histoire: des dizaines de milliers de morts pour conquérir une colline...
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dimanche 2 septembre 2012
NORVEGE : Stavkirke et autres constructions en bois





Parmi les quelques symboles typiques de la Norvège, il me tardait de voir et comprendre ces "fameuses" églises en bois debout, ou stavkirke - r dont la construction s'est étalée entre le 11e et le 14e siècle (apogée au 13e s.). D'un millier sur le territoire, il n'en reste plus qu'une trentaine officiellement, sauvées au 19e s. et entretenues depuis.
L'extérieur, avec les enchevêtrements de toits à étages et perpendiculaires, les arêtes, la couleur sombre du bois goudronné, les tuiles souvent en bois qui font écailles, un rapport hauteur / surface important, et des panneaux sculptés comprenant formes animales et entrelacs végétaux, tout ceci garde une grand pouvoir d'évocation (est ce un dragon ou une maison magique?)
Ces édifices tout en bois, à la conception architecturale élaborée étaient à l'origine fort sombres, avec simplement de petites alvéoles surélevées pour laisser passer un peu de lumière et d'air, pendant la période catholique.
Avec la période luthérienne, des fenêtres ont été aménagés et des bancs installés, afin que la lecture et le prêche se fassent dans de meilleures conditions.
A mi chemin des deux , des maitre-autels, des chaires chamarrés ont fait leur apparition , tandis que des peintures murales soit à motifs de grands végétaux ou reproduisant des saints ont pu recouvrir la nef et le choeur.
Nous avons vu celles de Ringebu, au nord de Lillehammer, d'Urnes et de Kaupanger, proches du bout du Sognefjord, d'Heddal dans le Telemark , plus une autre proche de la façade atlantique, à Kvernes, dans le Möre, dans un fjord. En complément, celles déménagées dans les musées de plein air de Bygdoy en face d'Olso http://www.norskfolkemuseum.no/default.aspx?epslanguage=en , et de Maihaugen à Lillehammer..http://www.maihaugen.no/fr/
Justement, un excellent complément pour comprendre (et admirer) l'habitat villageois et campagnard au cours des siècles passe par ces hameaux reconstituées et rassemblés dès le début du 20e siècle, soit à Bygdoy et Maihaugen, parmi les plus grands de Norvège, soit en cours de route. A chaque fois c'est un enchantement de 3-4 heures. A Bygdoy, le musée intérieur est en outre très riche en objets décorés en "peinture à la rose". Dans ce même musée, une exposition temporaire sur le fabuleux Albert Kahn, financier, mécène et humaniste, qui avait visité la Norvège pour mesurer l'intérêt du financement du potentiel hydroélectrique par des capitaux français
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la vision en 3 D d'Albert Kahn , qui avait visité la Norvège (autochromes et films) |
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